5ème mois de l’année et le voyage dans le temps continue. J’essaie toujours de varier les plaisirs et les machines, même si parfois il faut trouver le bon fichier ou la bonne configuration pour faire fonctionner tout cela.

Amazing Tater sur GameBoy (1991)

Un puzzle game énigme à la difficulté très progressive. Il faut déplacer des pièces et faire tourner d’autres formes pour atteindre un drapeau et sortir ainsi de chaque niveau. Si au début on nous explique ce qu’il faut faire, on passe vite à l’autonomie voire la très grande complexité. Il faut enchaîner méthodiquement les mouvements, revenir en arrière et heureusement le temps n’est pas de la partie. Le but c’est de toute terminer et de recommencer jusqu’à comprendre la solution. Un des très bons titres oubliés de la petite console portable et d’Atlus dans sa longue série de puzzle-game. AMAZING!

Aero Blasters sur PC Engine (1990)

Un très bon Shoot’em up à scrolling horizontal. Nous voilà aux commandes d’un chasseur qui doit lutter contre une invasion d’aliens et de mechs. On peut y jouer à deux, ce qui était assez rare en scrolling latéral. Les décors sont chatoyants, la rapidité sidérante et la difficulté progressive. Il faut comprendre l’arrivée et la signification des bonus et évidemment apprendre comment arrivent successivement les ennemis, les boss, quels sont leurs failles. On se prend très vite au jeu pour un des meilleurs jeux du genre sur la console NEC. CLASSIQUE.

Chuck Rock sur Sega Master System (1992)

Je connaissais ce jeu de plateforme sur Amiga et j’ai été plutôt déçu par cette adaptation à la 8 bits de Sega. Pourtant le graphisme préhistorique et délirant est réussi, si ce n’est cette impression de déformation. Mais on perd évidemment le scrolling différentiel. Le son est juste acceptable et la précision est mauvaise. Il y a une sorte de latence lorsque l’on veut utiliser le si original “tir” du jeu : le coup de ventre de Chuck. On peut s’y faire en anticipant mais cela devient usant, surtout si l’on a le souvenir des autres versions. A EVITER.

720° sur Arcade (1986)

720° pour la fameuse figure de skateboard. Nous sommes dans les années 80 et la popularité du skate est au top. Nous avons donc un ancêtre de tous les jeux de skate en 3D dans les années 2000-2010. La vue est en isométrique pour donner une fausse impression 3D et c’est réussi avec d’immenses skatepark sur lesquels faire des figures. On peut donner de l’élan et sauter puis faire des combinaisons en l’air. Les bases sont déjà là même s’il y a moins de combos que ses successeurs. Pas sûr pourtant qu’un joueur contemporain comprenne ce type de visualisation par rapport à la 3D plus spectaculaire pour ce type de jeu. Des adaptations sur les ordinateurs et consoles de l’époque suivront avec plus ou moins de bonheur. ANCÊTRE.

Dragon Egg sur PC Engine (1991)

Curieux jeu de plateforme RPG que ce Dragon Egg. Moins réussi que les Wonderboy qui précèdent, ce jeu d’un studio japonais moins connu a pourtant quelques points positifs. La jouabilité est bonne avec une précision sur les sauts et tirs. L’aspect RPG a l’air intéresant (même si je ne comprend pas le japonais). Et puis le héros est une femme, ce qui est suffisamment rare pour l’époque. Elle a un sac à dos…parce que l’oeuf de dragon est dedans, ce qui va servir plus tard. Le problème est ici du coté des décors et niveaux trop simplistes et pauvres. Ce qui fait que ça donne un jeu d’aspect enfantin avec un fond plus adulte. La complexité des boutiques ne semble pas vraiment exploitée. ACCEPTABLE.

Cannon Fodder sur Gameboy Color (2000)

J’étais resté sur le bon souvenir délirant de la version Amiga et je suis tombé sur cette version tardive sur Gameboy Color. Bonne surprise pour ce Shoot’em up tactique qui emmène une escouade de militaires dans la jungle pour des missions suicidaires. La montage va se couvrir de croix…vous comprendrez en jouant. Le principe est ultra-simple : un viseur qui sert à se déplacer ou à viser les ennemis. On les découvre évidemment au dernier moment et on envoie donc la “chair à canon” pour découvrir cela au prix de quelques vies. Outre l’ambiance délicieusement parodique (dès la cinématique), c’est le level-design qui fait le sel de ce jeu. Et bonne nouvelle, ça fonctionne toujours 30 ans plus tard. On cherche l’endroit le plus protégé pour découvrir l’ennemi sans se faire voir et ainsi de suite. UN CLASSIQUE.

Air Strike sur Atari 800 (1982)

Ce Shoot’em up à scrolling latéral fait son age, graphiquement. Le décor est basique sans scrolling différentiel ni fond mais il y a beaucoup d’ennemis avec des batteries de missiles et autres vaisseaux. Pour l’époque, c’est pourtant bien même si la technique progressa très vite. Mais surtout la difficulté est élevé car il faut se glisser dans un trou de souris pour progresser dans les niveaux, tout en tirant ou évitant les ennemis. Et c’est cela qui rend le challenge motivant…ou pas. Cela divisa la critique à l’époque et moi aussi. DIFFICILE.

Realsports Tennis sur Atari 5200 (1983)

Ce jeu de tennis a quelques atouts à faire valoir pour sortir du lot. Le graphisme peut paraître basique mais l’animation n’en est pas moins fluide avec des trajectoires plutôt réalistes. Par contre l’adversaire ordinateur ne sert pas. Les effets que l’on peut donner à la balle dépendent de notre positionnement sur le terrain et c’est assez novateur. Cela le rend assez moderne malgré les limitations techniques imposées. A condition que l’émulateur sache gérer correctement la vitesse de déplacement. PRECIS.

Keystone Kapers sur Atari 5200 (1984)

Ce jeu d’action et de poursuite fait quand même daté à sa sortie malgré son originalité : On joue le rôle d’un policier des films Keystone pictures qui doit attraper un malfrat. On se déplace sur plusieurs niveaux verticaux et également en horizontal sur une petite carte en bas de l’écran pour repérer le voleur. Il faut déjouer les obstacles et attraper l’escroc le plus vite possible. On perd des vies à chaque obstacle mais aussi quand le temps est écoulé. Pas évident à manier, ce jeu souffre du temps qui passe par rapport à d’autres jeux de plateforme de l’époque. OUBLIABLE.

Warriors of the Eternel Sun sur Megadrive (1992)

Ce jeu de rôle de la série Dungeons & Dragons est assez symbolique de ce qui se faisait à l’époque dans le genre : Vue du dessus, fiche des personnages sur le coté, et graphisme plutôt fin en vue légèrement isométrique. Le système de combat a vieilli avec tout ce que l’on a connu dans les combats temps réel ou les systèmes des JRPG. On a un tour par tour où l’on peut déplacer les personnages pour avoir des lignes de visée, des protections, etc. Pas forcément clair mais intéressant dans l’esprit JDR. Pas trop mal noté à l’époque, je trouve que ça a vieilli mais l’histoire peut nous faire passer outre. Les dialogues sont automatiques ce qui déroute un peu.

IMG International Tour Tennis sur Megadrive (1994)

Encore un jeu de tennis mais sur 16 bits. Son intérêt est dans le changement de vue de caméra durant le service, les échanges. Le problème est l’étrange façon de servir où l’on cherche à optimiser le placement de la balle sur la raquette en plus de la force. Les échanges sont souvent très rapides avec une IA faible au début. Le placement de caméra n’est pas optimal lorsque l’on joue en haut de l’écran et il n’est pas facile de synchroniser ses coups. Pourtant on se prend au jeu avec les différents coups possibles et l’orientation que l’on donne à la balle. L’animation est fluide et réaliste surtout comparée à l’époque 8 bits. Le tennis moderne commence à arriver avec cette sorte de pseudo 3D.

Gunstar Super Heroes sur Gameboy Advance (2005)

Dans la série des Gunstar Heroes, je voudrais l’épisode GBA. C’est toujours un jeu de plateforme-tir dans la lignée de son prédécesseur sur Megadrive déjà illustre. Et c’est du même niveau, c’est à dire dans l’excellence, largement au niveau de la série Metal Slug, par exemple. OK, il n’y a que le scénario qui est nul. On doit tuer les méchants, infiltrer des bases gorgées d’enemis, etc. Ca arrive dans tous les sens avec du scrolling différentiel, des ennemis et boss démentiels. Le graphisme est au top de la petite portal, tout comme le son. Et la maniabilité est juste parfaite. UN HIT !

Crash Bandicoot: The Huge Adventure sur GBA (2002)

Dans les jeux de plateforme de la GBA, Crash Bandicoot a une bonne place. Conversion réussie pour ce héros de la Playstation et une licence qui fonctionnait très bien aussi en 2D. Un bon jeu de plateforme dans la lignée des Donkey Kong Country, c’est à dire que le héros doit récupérer des pommes au lieu des bananes et qu’il n’y a pas Diddy Kong mais d’autres aides. Il y a des caisses au lieu des tonneaux. Malgré la ressemblance, c’est très bien réalisé avec des effets 3D et des décors colorés et fouillés. Essai transformé pour cette incursion sur la petite portable donc. UNE ALTERNATIVE.

Dragon Quest Monsters: Joker sur Nintendo DS (2006)

Quand Dragon Quest rencontre Pokemon, ça donne ce jeu RPG entraînement de monstres qui aura d’autres opus en portable. On retrouve clairement les mécanismes des jeux Pokemon dans un univers Dragon Quest avec les personnages caractéristiques de la série et ici dans une 3D correcte pour la console. Malheureusement, la maniabilité et les mouvements de caméra sont très problématiques et cette ergonomie gâche un peu le jeu. Les missions se succèdent mais se perdent parfois dans les enchaînements. Les dialogues sont parfois mal traduits et le scénario ne brille pas par son originalité. Cela donne un jeu moyen manquant de finition mais qui amusera les passionnés de … Pokemon ou les gros fans de monstres Dragon quest. MOYEN.

Zoo Tycoon sur Nintendo DS (2005)

Pour cette version europen THQ a essayé de faire un jeu de gestion de zoo pour la portable tactile. L’idée semble bonne mais beaucoup s’y sont cassé les dents pour la gestion du stylet et les possibilités plus classiques. C’est encore le cas ici avec beaucoup d’approximation malgré la possibilité de pivoter ou zoomer avec les touches L et R. Dommage car c’est assez didactique en misant en premier sur le bien être des animaux qui est lié à leur environnement et aux activités qui doivent être proches du milieu naturel. Sauf que l’on voit très mal ces animaux finalement dans le jeu ce qui décevra les plus jeunes, tandis que les plus agès pesteront sur l’ergonomie et le manque de challenge quand on a pigé le modèle. DECEVANT.

The Dreadnaught Factor sur Atari 5200 (1983)

Etrange Shoot’em up dont le concept est de détruire un immense croiseur spatial, façon Star Wars avec son petit chasseur pour protéger sa planète. On a donc droit à des assauts consécutifs pendant que le croiseur se rapproche de la portée de tir. On peut juste ralentir la vitesse ou l’accélérer ce qui n’est pas des plus précis non plus. Beaucoup moins addictif que les Galaxian et Gallaga, ce jeu est tombé dans les oubliettes de l’histoire des jeux vidéo…mais Activision y a survécu. CONCEPT.

Montezuma’s revenge sur Atari 5200 (1984)

Un jeu de plateforme où notre héros pénètre la pyramide de Montezuma, infestée de pièges, de serpents et autres mauvaises surprises. On est loin de la réussite d’un Rick Dangerous quelques années plus tard même s’il y a de l’idée et que la maniabilité est plutôt bonne. On doit trouver des clés pour progresser et comprendre l’enchaînement des pièces, un peu comme un Metroidvania…mais sans les changements d’arme et les mouvements spéciaux. Un jeu qui a de bonnes idées mais ARRIVE TROP TOT.

Anticipation sur NES (1988)

Ce jeu de société ou Quiz détonne dans la carrière de Rare Software. Mais sous cette allure de Trivial Pursuit, on a un party game où il faut deviner avant les autres une forme définie par des points que l’on relie peu à peu. Concept basique pour jeu tout aussi basique où on a juste à entrer le mot, ce qui fait aussi réviser l’orthographe. ça devient vite MONOTONE.

Caesar’s Palace sur NES (1992)

Ce jeu bien tardif pour la NES est un jeu de … Casino, comme on pouvait s’y attendre. Malheureusement, il n’y a aucun spectacle ni même une bonne musique pour accompagner cela. Juste à diriger un curseur sans souris sur un écran mal dessiné pour choisir son jeu. On joue ses jetons dans l’espoir de gagner une somme bien virtuelle, comme il est rappelé en introduction. Outre les machines à sous, il y a du Black Jack et j’avoue ne pas avoir été au delà, tant c’était mal fait. une véritable ARNAQUE, mais venant de Vegas, on s’en doutait.

Fifa Soccer 96 sur Sega32X (1995)

Ce jeu de foot sur l’éphémère 32X est une transition entre les classiques jeux avec des sprites, vus de coté ou du dessus (Kick Off…) et les jeux 3D plus réalistes comme les ISS Pro de Konami. Sauf que la vue est étrangement en travers avec des effets de rotation et une pseudo 3D. Si la jouabilité est plutôt bonne, on est aussi loin de la rigueur des jeux à venir et des possibilités de construction de jeu. Impossible de deviner où sont tous les coéquipiers et on tire/passe un peu à l’aveugle. Le niveau reste très moyen et comme le Fifa 98, à part le gardien qui reste très, très fort pour tout arrêter même quand le ballon semble avoir passé la ligne. CURIOSITE

Cool Boarders Pocket sur NeoGeoPocketColor (2000)

ce jeu de snowboard est bien étrange. En 2000, on avait déjà fait mieux dans le genre mais là c’est assez injouable. Manque de réactivité, pas de combo et juste des slaloms qui sont loin de la réalité des pistes de ski/snowboard. Ça manque clairement de fun, de glisse. INSIPIDE.

B-Wings sur Arcade (1984)

Ce shoot’em up à l’allure austère n’est pas dénué de qualité. Si on doit toujours détruire des ennemis énormes ou minuscules qui arrivent par vague, on peut choisir de se déplacer à deux altitudes. Mais attention à ne pas raser le sol lorsqu’il y a un obstacle et vice-versa. Le niveau de difficulté manque de progressivité notamment à cause d’une maniabilité un peu rugueuse. Mais remis dans le contexte de l’époque, les décors et cette particularité rendent le jeu intéressant. Surtout que l’on peut changer de type de vaisseau.

Captain Commando sur Arcade (1991)

Voilà encore un Beat’em up d’allure très classique tout à fait au niveau des titres des années 90. Il y a effectivement un peu moins de gros ennemis que Final Fight mais il y a des ennemis nombreux avec des armes tout aussi difficile à éviter. La mécanique et la jouabilité sont similaires. Les 4 héros au choix donnent l’occasion de faire du coopératif sur la borne et chacun a du style dans sa manière de se battre. Les niveaux sont bien construits dans un style à la Double Dragon ou Renegade. Son gros défaut est donc d’arriver 2 ans trop tard dans les salles d’arcade. Mais il reste un des bons titres Capcom de l’époque, …pour ceux qui aiment ce style très stéréotypé. RECOMMANDE.