Dans le Rétro-gaming - Avril 2025

En ce 4ème mois de cette rubrique, pas de ralentissement et le fruit du hasard pour découvrir des merveilles ou des choses plus évitables. J’essaie de privilégier ce que j’ai moins connu comme plateforme et surtout les consoles, même si certains ordinateurs nous réservent encore bien des surprises.

Choplifter! sur Atari 5200 (1984)

Qui n’a jamais joué à ce jeu d’action où l’on doit sauver des prisonniers en hélicoptère tout en détruisant des tanks et des avions ? Cette version sur la console Atari est sobre graphiquement mais sympa à jouer avec l’inertie de l’hélicoptère, le fait de devoir faire tourner l’hélicoptère et de viser en volant les tanks ou éviter les avions. Il faut nous seulement aller chercher les prisonniers mais les ramener à sa base. Souvent copié, rarement égalé dans cette mécanique simple. UN CLASSIQUE.

choplifter a5200

Blue Print sur Atari 5200 (1983)

Un curieux jeu de labyrinthe et d’action qui consiste à aller chercher dans des maisons des éléments d’un plan (le blue print) tout en évitant des ennemis et en désactivant des bombes. La mécanique peut paraître complexe au début mais on se prend au jeu en essayant d’éviter les ennemis, en se débarrassant des bombes et en se souvenant des pièces déjà obtenues et dans quelle maison. La réalisation est plutôt colorée pour l’époque. STRATÉGIQUE.

blueprint a5200

Solar Wars sur NES (2001)

Ce jeu de combat de chars ou d’artillerie se joue exclusivement à deux. Cette création contemporaine ne cache pas une inspiration de Worms puisqu’il faut jouer par tâtonnement pour viser l’adversaire par des tirs aveugles et se rapprocher en jouant sur l’orientation en X et Y. Mais le char peut aussi se déplacer sur le sol des différentes planètes existantes. Un jeu très amusant pour deux joueurs et qui se jour en 3 manches de 3 points. Dommage qu’il n’y ait aucun adversaire non humain pour l’entrainement. Une DECOUVERTE.

solarwars nes

Ufouria: The Saga sur NES (1991)

Ce jeu de plateforme ne peut cacher des inspirations du côté d’un certain Mario mais il y a bien plus de labyrinthes que de passages secrets. Les ennemis ne peuvent pas être assommés en sautant dessus par contre et il faut les éviter. Il y a de nombreux pièges, des fausses pistes, des animaux volants. Tout ça nous donne un jeu difficile mais au design plutôt agréable. Essentiellement diffusé au Japon, il est moins rare maintenant qu’il peut être émulé. RARE.

ufouria nes

Aztarac sur Arcade (1983)

Ce jeu de tir multi-directionnel pose un problème pour mon petit cerveau. Il faut à la fois diriger le vaisseau pour défendre quatre bases des vagues ennemies, avec le joystick, mais aussi diriger la tourelle avec un bouton et tirer avec un autre. Donc par rapport à un Asteroids, on corse la difficulté de manière inconsidérée. Dommage car avec son graphisme vectoriel et ses couleurs, il a un certain cachet qui passe bien. C’est une borne peu connue et cantonnée aux USA. AGILE.

aztarac arcade

Adventures of Lolo sur Game Boy (1994)

Un jeu d’énigme et d’aventure très intéressant et qu’on a un peu oublié sur la petite console monochrome. Il faut diriger notre petit héros pour récupérer des éléments pour ouvrir un coffre et passer au prochain niveau, tout cela en maîtrisant différents types d’ennemis ayant chacun un comportement précis. Il faut donc trouver l’ordre de neutralisation des ennemis, de récupération des élements et éviter les pièges. Un principe simple qui s’avère compliqué très rapidement et qui est propice à l’échange avec ses petits camarades joueurs pour passer les niveaux. UN PETIT CHEF D’OEUVRE.

aventuresoflolo gb

Panza Kick Boxing sur Amstrad CPC (1990)

J’avais un souvenir de ce jeu de… combat et des bonnes critiques de la presse de l’époque. C’est joli avec un premier écran soigné, un écran de jeu limité mais coloré. Les mouvements sont joliment décomposés comme ce qui était dit à l’époque. Mais ça manque de pêche, surtout pour du Kick Boxing. C’est un peu lent, pas très précis et on est loin des jeux de karaté et kung fu qui étaient présents sur cette machine. Bref, plutôt que le 90% d’Amstrad cent pour cent, je suis plutôt pour un modeste 75%. LA FORME SANS LE FOND.

panzakickboxing cpc

Dragon Dance sur Gameboy Color (1998)

C’est un casse-brique avec la particularité qu’on dirige un dragon qui peut s’étendre, s’enrouler pour renvoyer la balle dans les briques. En dehors de ça, il y a les classiques bonus qui tombent des briques façon Arkanoid. Le problème du jeu vient plutôt de sa lenteur, ce qui, ajouté à une limite de temps, rends le challenge plus difficile. Dommage car l’idée était bonne et les mouvements du dragon sont fluides. TROP LENT.

dragondance gbc

Gameboy Wars sur Gameboy (1991)

Dans l’histoire des jeux de stratégie tour par tour de Nintendo, cela commence par Famicom Wars puis les Gameboy wars au Japon, avant que l’on connaisse les Advance Wars. La langue japonaise n’aide pas à comprendre tous les menus mais on retrouve bien la mécanique que l’on connaît dans les autres jeux de la série, à savoir conquérir une île en produisant des unités dans les usines puis en capturant les différentes villes jusqu’à neutraliser l’adversaire. Tout est là en monochrome mais avec quelques soucis d’ergonomie dans cette première version portable. Cela s’améliorera vite. POUR L’HISTOIRE

gameboywars gb

Sky Jaguar sur Master System (1984)

Voici un portage non officiel d’un shoot’em up vertical de MSX, par d’obscurs programmeurs coréens (du sud). Le démarrage du jeu est lent mais on retrouve les classiques recettes du genre avec des ennemis de plus en plus puissants, nombreux. Dommage que le décor du jeu saccade beaucoup car le reste de l’animation tient la route. Et on se prend au jeu pour progresser et améliorer son score, attraper les bonus qui multiplient les tirs. MAL OPTIMISE.

skyjaguar sms

Gururin sur NeoGeo (1994)

La rolls des consoles avait quelques Puzzle Games originaux comme celui-ci. On fait bien tomber des petites billes du haut de l’écran mais cette fois, on peut faire pivoter le carré dans lequel elles tombent. Et ça change tout puisque l’on peut faire pivoter le cube puis déplacer les billes qui tombent. Il faut là encore apprendre à régler son cerveau pour anticiper tous les bouleversements que représentent les pivots. On peut y jouer seul pour faire le meilleur score ou contre des adversaires, ou même un.e ami.e…qui ne le restera pas longtemps. Et tout ça avec des graphismes colorés et tout mignon. EXIGEANT.

gururin neogeo

Digger Man sur NeoGeo (2000)

Ce jeu à la Boulder-dash n’est jamais sorti mais est maintenant disponible comme prototype. Les graphismes sont agréables et les niveaux sont rapidement complexes puisque comme dans l’inspirateur, il faut trouver la sortie, récupérer des gemmes et tuer les ennemis avec les rochers en creusant. Sauf qu’ici les ennemis libèrent des …gemmes et des réactions en série qu’il faut aussi maîtriser. Un jeu qui manque peut-être de progressivité mais qui avait du potentiel, malgré le nombre conséquent de clones de Boulder-Dash. TROP TARD.

Diggerman neogeo

ABC Monday Night Football sur SNES (1993)

Un des nombreux jeux de Football US sur la SNES. Celui-ci a la particularité, pour l’époque, d’utiliser le fameux mode 7 qui donne une fausse impression de 3D. C’est plutôt réussi mais les interactions avec les joueurs sont encore limitées, malgré les choix de stratégie au départ (parmi 6). Les passes sont fluides mais on ressent un peu la lourdeur de l’animation dans les déplacements avec une caméra qui reste éloignée de l’action. Un jeu qui subira aussi la nombreuse concurrence du genre (ici la licence est limitée) et l’évolution sur les autres consoles. EVOLUTION.

ABCmondaynight snes

Metal Gear sur NES (1987)

Le jeu d’infiltration qui fut à l’origine d’une des plus grosses sagas des années 1990-2010. Les ingrédients sont là mais il manque de la technique pour que l’ambiance accompagne le joueur. On a un soldat qui ne doit d’abord compter que sur ses poings pour progresser et attaquer en douce les ennemis, éviter les chiens, observer, trouver les issues, etc. C’est donc aussi un labyrinthe à résoudre et le niveaux de difficulté est conséquent (on peut mourir dans la première minute). Le temps a fait son œuvre et si on se prend au jeu, il faut oublier le décor un peu trop lumineux qui semble laisser le personnage visible comme le nez au milieu de la figure. UN CLASSIQUE.

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Ninja Gaiden sur NES (1988)

Le jeu de plateforme-action à l’origine d’une des meilleures licences de Nintendo…qui a été un peu oubliée. Comme son nom l’indique, on est un Ninja et on progresse dans un jeu de plateforme Beat’em all, bref l’ancêtre du Hack’n slash, surtout que l’arme est un sabre. Notre héros a la particularité de pouvoir s’accrocher aux murs en plus de faire des sauts de folie, tout en souplesse. Les niveaux sont variés, les ennemis nombreux et parfois imprévisibles et on apprend peu à peu les pièges ou les meilleurs chemins. Toujours aussi maniable et intéressant malgré les limites de la NES. UN CLASSIQUE.

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Big Mutha Trucker sur GBA (2005)

Un jeu de conducteur de semi-remorques, ce n’est déjà pas courant. Encore moins sur la GBA qui trouve des limites dans l’exercice. Si on est bien en “3D”, la texture de la route est oubliée et la précision de conduite reste très relative. Le compteur de vitesse fait un peu ce qu’il veut et on jongle surtout avec les trois vitesses qui n’ont pas l’air de changer grand chose, ainsi que la direction qui tente de nous faire éviter des voitures et des motos. On doit respecter les limitations de vitesse, livrer nos victuailles à temps pour se faire de l’argent, doubler ces foutus américains indisciplinés sur la route. ORIGINAL mais trop ambitieux pour cette console.

bigmuthatrucker gba

Columns Crown sur GBA (2002)

Encore un clone de Columns sur la console portable. Conforme à l’original avec le mode solo, le mode versus/combat et des gemmes colorées de formes différentes. Rien d’original et ça fait le job en pleine époque casual game. OUBLIABLE.

columnscrown gba

Baldur’s Gate: Dark Alliance sur GBA (2004)

La licence Baldur’s Gate sur la portable de Nintendo comme un Action RPG, ça fonctionne plutôt bien. Pas trop de menus à l’écran. Des commandes simples sur le personnage que l’on dirige et qui doit affronter des hordes de monstres dans des labyrinthes. On cause avec les personnages que l’on rencontre, on va chercher toutes les pièces et armes cachées. Ca n’atteint peut-être pas le niveau de l’original sur ordinateur mais on a de quoi passer des heures d’aventure dessus. Par contre niveau combat, ce n’est pas forcément très précis sur cette résolution un peu limitée. Et puis la licence D&D pour un dungeon crawler isométrique, ça le fait. HEROIQUE.

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Casio Daishogai Keiba sur MSX (1984)

Curieux [jeu de paris et de courses de chevaux]. C’est une activité très prisée au Japon, il est vrai mais de là à être aussi simpliste et inintéressant ! Bref, un jeu à oublier rapidement à moins d’être addict à tout ce qui est paris sportifs. A FUIR.

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DuckTales sur NES (1989)

Un jeu de plateforme avec l’oncle Picsou comme héros, c’est forcément bien. Disney avait vendu la licence à Capcom qui en a fait une série plutôt réussie dans le genre. Picsou peut sauter mais aussi utiliser son parapluie pour envoyer des objets sur des ennemis qui volent, marchent et tirent. Ils en feraient presque peur à un Mario…Il manque juste quelques passages secrets pour concurrencer le plombier mais nous sommes un peu plus dans le jeu d’action. Les fans de Disney étaient ravis de cette incursion dans le jeu vidéo, qui aura des suites en 16 bits. CLASSIQUE.

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Adventure Island sur NES (1986)

Ce jeu de plateforme aventure est en fait le portage sur NES du Wonderboy de Sega, par Hudson, ceux qui feront la PC Engine. Oui il faut suivre…Mais j’avais adoré la version Amstrad CPC alors j’aime tout autant ce jeu sur la NES et notre héros enfantin. Il y a toujours à gérer les armes que l’on peut récolter en brisant des oeufs géants. Le jeu est plus dans la rapidité que dans la précision même s’il y a des phases avec des plateformes mouvantes. Un des meilleurs du genre quelque soit la plateforme, finalemen. CLASSIQUE

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Final Lap 2000 sur Wonderswan (2000)

Un jeu de course automobile et même de monoplaces qui est dans la veine des jeux de drift à la Ridge Racer. Il faut dire que c’est Namco aux commandes pour ce portage sur la portable de Bandai. On reste quand même dans du jeu de course arcade à l’ancienne avec le décor en sprites et les clignotements et évidemment en monochrome. Pas désagréable mais ça fait bizarre de voir des F1 en travers partout dans les virages. Les pistes tentent de ressembler aux vrais circuits malgré les possibilités limitées de la console. ETONNANT

finallap2000 wswan

Pocket Tennis Color sur NeoGeo Pocket (1999)

Un [jeu de tennis] plutôt sympa sur la version couleur de la NeoGeo portable. Les sprites sont amusants et colorés. Il y a différents type de terrain, un mode carrière ou exhibition. Les contrôles sont simples mais il est tout de même difficile de bien contrôler le renvoi de la balle. Ce qui donne une difficulté qui progresse assez vite. Un bon jeu pour cette console. SANS SURPRISE.

pockettenniscolor ngpc

Action 52 sur Megadrive (1993)

Une étrange collection de mini jeux pour la megadrive. Les graphismes ne font pas toujours honneur à la 16 bits de Sega mais on s’amuse pourtant bien avec ces petits jeux. Une sorte de prémice des Warioware et autres 42 jeux indémodables en plus ou moins délirants avec 10 ans d’avance. Juste que c’est plus adapté à une portable qu’une console de salon. PRECURSEUR.

action52 megadrive

Alley cat sur Atari 800 (1983)

Une série de mini-jeux liés les uns aux autres et basés sur la vie d’un chat…noir. Redécouvert en relisant un article de Prof Pirou, ce jeu est assez incroyable pas ses innovations. Malgré les limitations graphiques on s’amuse d’abord à sauter sur les poubelles pour attraper les souris puis passer dans la fenêtre qui s’ouvre pour aller dans une pièce de la maison. On va donc faire tomber la cage de l’oiseau, l’aquarium du poisson rouge tout en évitant l’aspirateur, etc…Désopilant, jouable et précurseur, ce jeu vaut la redécouverte, sachant qu’il a eu aussi d’autres versions. GENIAL

alleycat a800

Afterlife sur MS DOS (1996)

Pour une fois qu’un Godgame nous met vraiment à la place de dieu ! En réalité, il s’agit plutôt d’une simulation de management assez délirante du paradis et de l’enfer. Ca se gère un peu comme un SimCity mais avec les deux pans à gérer et des équilibres à trouver pour accueillir toutes ces âmes perdues, ces morts lors de conflits sur terre et autres incidents de ces “satanés” humains. Ah qu’il est dur d’être aussi Satan dans toute cette affaire concotée par Lucasgames et qui est d’un accès plutôt ardu. Il y a tout intérêt à lire un peu la notice pour se faire à l’interface puis ne pas écouter toujours l’ange ou le diable, ah ah ah (rire satanique). DIABOLIQUE !

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The Addams Family sur NES (1991)

Un des premiers jeux de la licence. C’est un classique jeu de plateforme où Gomez Addams doit récupérer du pognon dans les environs du manoir et retrouver les membres de sa famille…la chose comprise. Le graphisme est un peu trop coloré pour rendre l’ambiance du film ou de la série. Mais c’est du classique hop’n bop (puisqu’il n’est pas armé) avec des plateformes et des pièges pas toujours très lisibles. Sauf que l’on peut passer d’un niveau à l’autre à loisir en pénétrant dans le manoir. Un jeu assez moyen, malgré cet artifice, par rapport à l’ensemble des jeux de la licence et aux jeux de plateforme de l’époque. POUR ONCLE FESTER!

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Ecrit le : 18/04/2025
Categorie : geek
Tags : geek,jeuvidéo,retrogaming

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