Culture - La revue 2025 ep.1
Et c’est reparti pour un an mais cette fois sans les jeux vidéos anciens qui seront dans une autre rubrique. J’espère tenir mon engagement d’avoir un peu moins de lecture et plus de musique, même si pour l’instant j’étais resté sur ma faim coté musique, malgré quelques hits des deux années passées. Réponse…plus bas !
Cinéma - Série
- Gladiator 2 de Ridley Scott (2024) : Le syndrome des épisodes 2, le retour. Un scénario réchauffé de l’opus 1, un héros sans charisme, des combats plus violents, du grand n’importe quoi dans les combats et ça donne un film qui techniquement n’est pas si excellent et ne laisse que Denzel Washington surnager un peu plus que les autres dans les flots de l’arène (sic…). Et Ridley Scott retombe dans ses travers comme il a parfois pu le faire sur d’autres licences. ENNUYEUX.
- Conclave de Edward Berger (2024) : Les coulisses de l’élection d’un pape avec un soupçon d’assassinat ou de scandale, les manigances des différents camps, etc… Basé sur un livre de Robert Harris, c’est une adaptation qui semble fidèle même si des critiques ont été proférées sur la fin du film. Gros casting avec Ralph Fiennes, Stanley Tucci, John Lithgow, Isabelle Rosselini, Lucian Msamati… et le sel du film tient à l’ambiance pesante et lente. SECRET.
- Star trek : First Contact de Jonathan Frakes (1996) : Deux manière de voir ce film avec le casting Next Generation. Soit on est trekiste et on voir beaucoup d’hommages à la série, notamment par les trucages et maquillages pas vraiment top. Soit on est réfractaire à Star Trek et il vaut mieux prendre du troisième degré en pillule. L’histoire tient la route avec les terribles Borgs (ne pas rire des costumes…) et le voyage dans le temps. La tension est là. Reste la forme…POUR TREKISTE.
- Initial D : Extra Stage 2 de Tsuneo Tominaga (2008) : Si la première série d’animé n’était pas forcément mémorable techniquement, il y avait l’exotisme de ces courses de voitures japonaises dans les routes de montagne. Ici, ça s’arrête très vite dans cet OAV qui s’intéresse plus aux histoires de coeur de nos héros. L’animation est baisque et baclées et on ne retrouve même pas la qualité de découpage des courses de la première série. A LAISSER SUR PLACE.
- Nicki Larson et le parfum de Cupidon de Philippe Lacheau (2019) : Voulue comme l’adaptation officielle de la série en VF plutôt que du Manga de Hojo, cela devient une comédie franchouillarde à base de gags d’ados. Si le manga original n’était pas avare de blagues de mauvais goût du héros, ici on hésite entre un film parodique à la ZAZ et une comédie régressive…Au final, on pouffe parfois, on s’ennuie surtout devant la pauvreté du scénario, malgré un casting de choix où les acteurs sont venus cachetonner. A BROYER A COUP DE MASSUE.
- Wicked de Jon M. Chu (2024) : En réalité, une première partie, c’est l’adaptation du musical de Broadway de 2003 et qui s’affichait alors en d’immenses panneaux à Times Square. Il s’agit d’un prequel au livre/film “Le Magicien d’Oz” reprenant beaucoup d’idées visuelles du film et y rajoutant du Steampunk du plus bel effet. Enfin une film musical ambitieux sur les ballets, sur la qualité des interprètes (dont la fantastique Cynthia Erivo et une Ariana Grande blondie), des chansons et des chorégraphies. Pour le coté négatif, c’est trop long, sachant qu’on connaît déjà la fin et que le twist est annoncé trop tôt. Mais c’est un excellent film musical pour les amateurs de la grande époque des studios. HOMMAGE.
- Silicon Fucking Valley (2024) : Une série documentaire courte sur la célèbre vallée de la tech, des origines à aujourd’hui. L’occasion de parler des fondateurs, de voir des ordinateurs mythiques mais aussi l’envers et l’enfer du décor. Avec des épisodes de moins d’un quart d’heure c’est un peu court mais c’est dynamique. POUR GEEK!
- Vaiana 2 de Dana Ledoux Miller (2024) :Le premier était sympa, le second l’est aussi mais différemment. L’héroïne a grandi et est plus fémini..ste ce qui n’est pas pour me déplaire. Il y a eu des corrections apparemment par rapport à la mythologie maori et polynésienne. Mais il y a vraiment trop de scènes “roller-coaster” et moins d’émotion qu’auparavant. Ils ont même repris l’idée des minion à la sauce noix de coco. Mais c’est très joli à regarder. MITIGE.
- DJ Mehdi : Made in France de Thibaut de Longeville (2024) : Une série documentaire en 6 épisodes qui rend hommage au surdoué de la prod et de la compo qu’était DJ Mehdi. Au delà du personnage de DJ Mehdi, on revient sur les origines du Rap Français et son évolution et les passerelles qu’a construit DJ Mehdi avec ce qu’on a appelé la French Touch. C’est à la fois court en durée, nostalgique et instructif, malgré des longueurs de montage. INDISPENSABLE.
- Bridget Jones : Folle de lui de Helen Fielding (2025) : 4ème opus de la saga commencée il y a 24 ans et c’est comme retrouver de vieux amis. Pourtant le film n’est pas aussi joyeux que les autres, avec des longueurs (1h avant que l’histoire vraiment). Mais on s’attache pourtant et on reste sensible à cette histoire de femme dans la cinquantaine qui essaie de surmonter le deuil et exister dans sa vie de mère. Hugh Grant reste Hugh Grant, tout autant que Renée Zellweger dans ce rôle. Et malgré tous les défauts inhérents à cette saga, on est triste que cela se termine ainsi. AMITIE.
- Une soirée étrange de James Whale (1932) : Vu par hasard sur une chaîne spécialisée, ce film d’épouvante des années 30 brille déjà par son casting. Le créateur de Frankenstein à la réalisation avec son acteur, plus Charles Laughton et Raymond Massey, pour un scénario plutôt classique. Des voyageurs se retrouvent dans un mystérieux manoir du pays de Galle avec un frère et une sœur mutiques, un majordome un peu fou et une personne enfermée. Si les maquillages et le jeu sont datés, on est happé par l’ambiance, l’histoire, et la présence des acteurs.trices. Le “monstre” n’est pas celui qu’on croit et il fait franchement peur par la folie qu’on sent pouvoir exploser. CLASSIQUE MECONNU.
- The Substance de Coralie Fargeat (2024) : Le film choc de fin 2024 avec une Demi Moore inattendue. Pour redevenir jeune, une star déchue s’injecte une étrange substance qui la rend dépendante de … son double jeune. Une sorte de portrait de Dorian Gray moderne, gore et qui vient aussi piocher dans le mythe des vampires, bref dans la culture gothique. Très stylisé dans la forme, critique parfois caricaturale du système hollywoodien, ça ne laisse pas de marbre. La réalisatrice française a fait déjà son trou avec deux films. SANGLANT.
- La cuisine des Nguyen de Stéphane Ly-Cuong (2025) : Une surprenant comédie musicale sur fond de cuisine vietnamienne. La chroniqué en détails.
- La Vie devant moi de Nils Tavernier (2025) : La jeunesse de la maman du journaliste Guy Birenbaum, Tauba Zylberstein, portée à l’écran. C’est un huis-clos angoissant dans un minuscule appartement pendant l’occupation emmené par Guillaume Gallienne et Violette Guillon. Bien que peu disert sur l’ambiance de dénonciation et de suspicion, le film est réussi pour sa tension palpable et sa mise en image respectant au mieux ce devoir de mémoire et notamment ce que l’on pouvait savoir de ce qui se passait dans les camps. MEMORIEL
Lectures
- 3 cases pour une chute de L’Abbe (2020) : Le principe est simple, c’est du comic-strip en trois cases en carré. Bienvenue dans l’absurde, tous les sujets étant bons à prendre et à twister sur la dernière case. On ressent parfois l’influence de Fluide Glacial pour le dessinateur clermontois. Il paraît qu’il est fan des Monty Python et de Quentin Dupieux…ça se voit. Bref, de l’humour décalé à ne pas mettre entre toutes les jeunes mains…OU PAS.
- Fossiles de Rêves de Satoshi Kon (2011) : Un recueil de petits récits en manga du réalisateur disparu (Perfect Blue, Tokyo Godfathers…). Comme tout recueil, c’est inégal et surtout parfois incomplet. Le dessin fait penser parfois à Akira. Et pour cause, il en a été co-scénariste. Une curiosité pour mieux comprendre l’auteur. POUR LA MEMOIRE.
- Les Mauvaises herbes de Keum Suk Gendry-Kim (2018) : Une BD sur un sujet difficile, les femmes coréennes utilisées comme esclaves sexuelles. Voilà qui donne honte d’être un mâle car dans le parcours d’une de ces femmes, on voit que ce n’étaient pas que les japonais mais aussi des sociétés patriarcales pas si éloignées des notres. Une magnifique mise en image avec la puissance de l’encre noire et des intermèdes végétaux de toute beauté. Un Manhwa INDISPENSABLE.
- Happy! de Naoki Urasawa (1994-1999) : Edité tardivement en France, cet oeuvre du mangaka de Monster ou Pluto a pourtant commencé avant. Entre Romance et Yakuza, cette histoire d’une jeune fille douée pour le Tennis qui doit rembourser la dette colossale de son frère hésite. Elle change même un peu d’optique au bout du 3ème tome, plus sexy et misant sur des ressorts de romance et de jalousie plutôt que sur la rencontre du monde du tennis et de celui des Yakuzas. Une série pourtant sympathique lorsqu’on fait abstraction des gros clichés et fantasmes mâles. CURIOSITE.
- Sa Majesté des Mouches de Golding et de Jongh (2024) : Une très belle adaptation du classique de William Golding qui n’a pas pris une ride, bien au contraire. Je l’avais sans doute lu un peu trop jeune pour bien tout comprendre de cette vision de la société humaine à travers le prisme d’un groupe d’enfant. Ainsi mis en image par Aimée de Jongh, c’est encore mieux pour appréhender ce monde clos. INDISPENSABLE.
- Éclore de Aude Mermilliod (2024) : Un récit intime et autobiographique qui part d’un viol, qui d’ailleurs n’aurait pas été reconnu comme tel il y a encore peu de temps. Cette dessinatrice voyageuse puise au plus profond de ses expériences intimes pour un récit sensuel mais aussi à vif. On a parfois le sentiment d’être un peu voyeur mais cela interroge aussi sur la sexualité masculine et féminine et le rapport que la société donne au sexe. De quoi réagir à des sujets de l’actualité récente également et aux #METOO et #NOTALLMEN qui volent de toute part. INTIME.
- La Mare de Erik Kriek (2024) : L’auteur néerlandais de cette BD est fan de Lovecraft et ça se ressent dans cette BD très noir, au dessin appuyé et inspiré de la vague indépendante US. Si l’ambiance est bonne, l’histoire manque de suspens car il en dit trop dès le départ. Il manque finalement de la folie d’un des personnages dans les séquences d’hallucinations. ATTENDU.
- Sanju Mariko de Ozawa Yuki (2016) : Une petite série de manga non diffusée en France à propos de Mariko 80 ans (le titre), une écrivaine qui partage sa maison avec toute sa famille. Mais la promiscuité devient pesante et elle décide de tout plaquer pour vivre sa vie. Devenant sans-abri officiellement, elle découvre une nouvelle liberté jusque dans ses écrits. Une sorte de Shojo pour adulte ou Josei qui montre aussi la difficulté des seniors dans le Japon moderne. SENSIBLE.
- Short Peace de Kobayashi Yugo (2023) : Un manga one-shot sur un groupe de rock qui tente de percer et fait la rencontre d’une bande de collégiens fans de vidéo. Entre le Shonen et le Seinen, l’histoire fonctionne bien avec ce co-réalisateur un peu fou et la leader du groupe au tempérament bien trempé. L’auteur sort un peu de ses histoires de foot ou de cuisine dans ce volume. Le dessin est dynamique comme un Shojo tout en abordant des thèmes plus adultes. ATYPIQUE.
- La Revue Dessinée 46 : Un bon numéro qui parle notamment des méthodes et conditions d’accouchement en France, de la technique du CumCum pour dilapider les fonds de l’état et frauder le fisc, ou du secteur de la petite enfance qui utilise les mêmes techniques que celui des Ehpad pour le privé. On peut juste regretter une certaine uniformité dans le dessin à la palette graphique, par rapport à l’origine.
- Le Trophée de Gaea Schoeters (2020) : Un livre noir à dérouter le Vegan que je suis puisque nous suivons un chasseur blanc et riche dans sa quête d’un Rhinocéros dans une réserve de chasse. Traduit du néerlandais, le livre est bien écrit et le twist est que cette chasse au Rhinocéros se transforme en une chasse à l’homme, un questionnement sur la vanité de la chasse, sur le rapport à la nature et dominant-dominé, avec un fond de colonialisme. Assez court, sombre et élégamment écrit, même s’il y a quelques longueurs. Hunter, le bien-nommé anti-héros sert de témoin à une Afrique subsaharienne qui a été pillée, continue de se vendre mais où la nature essaie de reprendre ses droits. Le bémol est toujours de voir le continent comme indivisible avec le regard global de l’homme blanc. PERCUTANT.
- Yoko Tsuno 26 - Le Maléfice de l’Améthyste (2012) : Un des derniers opus de Yoko Tsuno pour une histoire un peu confuse de voyage dans le temps, d’héritage et de savant fou. Et tout ça avec en plus des russes. Il y a toujours des machines volantes incroyables, une fascination pour les jolies anglaises…qui roulent. Mais le trop plein de personnages inexploités gâche un peu l’intrigue. Ca se lit bien mais ce n’est pas au niveau des meilleurs opus de notre héroïne. EN BAISSE.
- Waterloo 1911 de Gloris et Zarcone (2008) : Une série de 3 BD qui mélange les genres. On a un fond historique mais qui part en Uchronie Steampunk de manière assez discrète. On y rajoute un peu de fantastique en plus de l’espionnage, du polar puisque l’on suit un certain Duroc, sorte de Sherlock Holmes français avant l’heure puisque sa carrière commence sous Napoléon. Et l’on enfile les gros clichés comme des perles, avec parfois cette petite condescendance raciste ou colonialiste. Passons…Mais le scénario devient vite un blougiboulga qui recycle tout ce qu’il y a dans cette période jusqu’au ridicule du tome final. Le dessin ne suit pas non plus malgré quelques planches magnifiques quand le dessinateur italien a le temps de faire les choses. Sinon c’est mou et aussi flou que les buts de l’auteur. ECHEC ET MAT.
- La limite n’a pas de connerie d’Emmanuel Reuzé (2022) : J’avais déjà parlé d’un des précédents (faut pas prendre les cons pour des gens) recueil de cet auteur qui sévit dans Psikopat. Il faut être amateur d’absurde et d’humour noir pour ces parodies bédéiques et ses chroniques acides. Le dessin pastiche souvent les BD des années 60-70 et même avant (Tarzan…). Comme dans tout recueil c’est inégal mais j’ai trouvé ce volume un peu meilleur que d’autres qui précèdent (il y en a 5..). C’est un style et ça fait du bien d’être dans l’absurde dans un monde décidément trop sérieux. SALVATEUR.
- Au delà des Contrées du Crépuscule d’Olivier Ledroit (2023) : Derrière ce titre et cette couverture mystérieuse se cache un… Artbook consacré à Olivier Ledroit. J’en ai parlé récemment pour la série Requiem, proche du cycle d’Elric de Moorcock, etc…Mais je l’ai découvert pour Les Chroniques de la lune noire, avec Froideval. Mon problème reste toujours le même : Je suis époustouflé par le grandiose de son style, ses détails fouillés, ses personnages charismatiques. Mais…quand on voit tout ça réuni, on ne peut s’empêcher de penser qu’il a toujours les mêmes gimmicks pour ses héroïnes avec beaucoup d’érotisme, et même pour ses personnages masculins. Il aime les félins aussi et ça c’est bien. C’est magnifique mais ça donne surtout envie de se replonger dans les séries citées, avec les témoignages d’autres plumes dans le livre. REDUCTEUR.
- Il fallait que je vous le dise d’Aude Mermillod et Martin Winckler (2019) : Un double témoignage à fleur de peau de la dessinatrice autrice, qui a du avoir recours à l’IVG, et son co-auteur le Dr Martin Winckler qui en a pratiqué et a donc été au contact des femmes. On comprend à la fois le drame intérieur, la souffrance de l’instant, l’après et tout l’accompagnement qu’il y aurait à avoir, en plus de l’aspect plus technique de la chose. J’avais déjà dit du bien de cette autrice dans “Eclore” et je continue de le faire, car elle apporte un regard peu courant encore sur ces sujets. PUISSANT.
- Haut de Gamme de Binet (2010) : Deux albums du Binet des Bidochons sur le sujet de la musique classique. C’est désopilant, acide, grinçant, comme un violon mal utilisé, comme un orgue violenté…Bref, du grand Binet qu’on sent passionné par la musique classique, la Grande musique comme aiment à l’appeler une certaine caste, bien tournée en ridicule dans ce diptyque. DU MOZART.
Musiques et Sons
- After life de Five Finger Death Punch (2022-2024) : Une réédition deluxe pour le dernier album et c’est un groupe US de “Groove Metal” (sic) bref du metalcore alternatif et groovy… voire pop tant les refrains sont bien sentis. Un album pas très original dans le style mais qui envoie bien entre titres catchy, growl et voix claire. A noter le featuring de DMX, décédé depuis. Le groupe semble bouder pas mal la France (en dehors de trois HellFest tout de même), quand on peut le voir ailleurs en Europe. Il faut dire que le guitariste est hongrois. EFFICACE.
- From Zero de Linkin Park (2024) : Une des grosses sorties de 2024 qui m’a ramenée 25 ans en arrière, soit l’époque d’Hybrid Theory que j’avais apprecié à l’époque. Mais voilà, je l’ai réécouté et je n’accroche plus. La nouveauté, c’est qu’une chanteuse remplace Chester Bennington (décédé en 2017). Et elle assure bien, Emily Armstrong pour toutes les parties aiguës des chansons. On est toujours sur du pop-metal-fusion mais je trouve ça moins fusion et plus catchy. C’est homogène, agréable à écouter avec deux ou trois bons singles mais ça ne laisse pas forcément de trace. LA ROUTINE.
- Imploding the Mirage de The Killers (2020) : Retour sur un album que j’avais zappé en 2020…période trouble oblige. Il a peut-être droit à une seconde carrière. Bizarrement, ça me fait penser à du Springsteen des années 90. Ah tiens, je vois maintenant que d’autre ont eu la même référence et on a vu pire. Juste que j’ai toujours préféré les originaux aux copies. Et ça me donne finalement plus envie d’écouter ces vieux tubes qui les ont influencé. Pour le reste, on a un peu de Synthwave-Rock pas trop senti. Là aussi, quelques titres sympas ne sauvent pas complètement le truc. DECEPTION.
- Never let me go de Placebo (2022) : Encore un petit retour en arrière sur le dernier opus du groupe belgo-britannique. Là aussi, il y avait de l’attente. Pas de doute, c’est du Molko avec cette voix caractéristique, le style Placebo. Mais pourtant je n’arrive pas à y trouver le même plaisir qu’auparavant. MOYEN.
- Yungblud de Yungblud (2022) : Post-punk pop pour cet artiste britannique qui a explosé ces dernières années. Je ne vais pas parler trop de sa cover de Kiss, trop sucrée à mon goût et hors de l’album. Mais en dehors de son hit, j’ai l’impression qu’on a tout lissé à la sauce US, avec la pointe de New Wave british qui va bien, même s’il a produit lui même l’album. On tombe vite dans les clichés pop-rock avec juste quelques paroles sulfureuses pour le Parental Advisory. Le seul autre titre sauvable, c’est le dernier: Emperor. DECEVANT.
- The stronger the wind de Stubborn Trees (2024) : Un album de Rock français qui vaut le détour, abordant à la fois du hard, du grunge, des touches prog parfois….et chroniqué en détails.
- Closer de Kim Wilde (2025) : Une sorte de retour au source sans que cela soit une suite de Close (1988). Là aussi chroniqué en détails.
- The Dictators de The Dictators (2024) : Un groupe qui semble avoir toujours l’énergie punk des débuts malgré les décès et les changements. Chroniqué en détails.
- Oslo O.S.T par Jeff Russo et Zoe Keating : Je n’ai pas la moindre idée de ce qu’est cette série de HBO mais la bande son est très réussie avec le violoncelle de Zoe Keating que j’avais chroniquée il y a plus de 10 ans maintenant. De l’instrumental très ambient qui appaise ou intrigue. PRENANT.
Jeux vidéo
- Stray sur Switch (2022) : Enfin adapté sur la petite console Nintendo, ce jeu nous fait prendre la place d’un chat perdu dans une ville avec ce qui ressemble à l’apocalypse (plus d’humains…). Un jeu d’aventure- plateforme en 3D magnifiquement réalisé et qui permet de miauler à souhait en plus. C’est un ravissement de faire des sauts avec la souplesse du chat plutôt qu’un type à capuche ou une jeune femme en short. Les mécaniques restent en effet assez similaire à ces classiques mais le fait que ça soit un chat décuple les possibilités. HIT!
- Unciv sur Android (2019) : Un clone libre de Civilization V disponible sur F-Droid avec des Mods qui peuvent changer tout le jeu, comme par exemple être dans l’univers d’Alpha Centauri. addictif à souhait et aussi joli que complet, c’est un indispensable pour les fans de jeux de stratégie 4X, et pour avoir son CIV dans la poche. STRATEGIQUE.
- Xeonjia sur Android (2021) : Un jeu aventure RPG / Puzzle game au look retro mais très bien fait pour se prendre la tête sur son mobile. En français, ergonomique avec parfois un faux air d’animal crossing…sans animaux, dans un univers glacé et adolescent, c’est bien fait et en plus c’est aussi un logiciel libre. PRISE DE TETE!
- Feudal Tactics sur Android (2022) : Un mix entre le premier civilization et un Risk, en tour par tour. C’est simple et basique mais avec la répartition de l’île au départ et le manque d’affichage de données, cela renforce la difficulté du challenge, même si ce n’est pas des plus élevé pour les habitués du genre. L’équilibre est à trouver entre les paysans et les soldats, voire les chevaliers si on tombe sur un adversaire un peu costaud. Il manque des capacités d’alliance mais le but est d’avoir un peit passe-temps léger. DU POTENTIEL.