Culture - La revue trimestrielle 2023/T4
Comme je l’avais dit, il y aura parfois quelques billets sur le blog mais de manière aléatoire. C’est le cas avec ce billet qui fait un peu suite à la Revue de Médias mais en moins complet. Je cible ici uniquement les lectures, visionnages culturels avec mes commentaires succincts.
Quand j’en sentirai le besoin, je mettrai dans un billet de ce genre ce que je trouve intéressant culturellement parlant. Je pense que trimestriellement, c’est déjà suffisant. Et puis c’est un peu un retour aux sources puisque j’ai commencé par ça. (pour le reste, c’est du domaine de l’actualité et de l’éphémère donc ça reste sur le raindrop). Peu à peu, l’équilibre entre les rubriques se fait.
Cinéma -Série
- Toni en Famille (2023) : Porté par Camille Cottin, ce film est une chronique familiale plutôt générationnelle puisque l’héroïne, 42 ans, 5 enfants, décide de changer de vie. Si le propos n’est pas original, la réalisation est plutôt agréable, avec un excellent casting. A se demander si le film aurait existé sans cela.
- Les Yeux grands fermés (2023) : Ce n’est pas si souvent qu’un téléfilm estampillé TF1 aborde l’inceste. C’est pas mal mais le choix de faire ça (encore) dans une famille de la grande bourgeoisie est discutable. OK, c’est en dehors de toute notion de milieu social mais on aurait pu être plus neutre. De même qu’utiliser un pauvre poisson comme souffre-douleur durant la moitié du film est un très mauvais exemple donné. Des détails mais justement c’est dans les détails que se nichent les indices d’un inceste, le plus souvent, jusqu’à ce doute.
- Bernadette (2023) : Un biopic sur Bernadette Chirac sous forme de comédie, il fallait oser. Il y a une bonne part de fiction mais c’est plaisant et drôle à regarder. Au passage, les figures de la droite en prennent toutes pour leur grade face à Catherine «Bernadette» Chirac. On en oublie parfois le modèle mais il y a de vraies anecdotes dedans. SYMPA
- Wahou ! (2023) : Un film à sketchs sur l’immobilier. On pouvait craindre le pire mais c’est sympathique et drôle, emmené par une belle brochette d’acteurs/trices (Viard, Podalydes, Azeéma, Mitchell…). Il y a toujours le déséquilibre de ce genre de format mais il est plutôt bien géré ici.
- Marinette (2023) : Enfin un film sur une footballeuse et pas des moindres puisque c’est Marinette Pichon, la recordwoman des buts en équipe de France, joueuse emblématique des années 90-2000, quand il n’y avait personne dans les stades. Adaptation de l’autobiographie, c’est un biopic agréable, parce que sa vie est palpitante, entre son père violent et alcoolique et le statut d’amateur du foot féminin de l’époque. Il n’y a pas besoin d’aimer le foot pour voir cela, et ça remet quelques idées en place dans le domaine.
- Magnificat (2023) : Un prêtre meurt d’un cancer et le médecin signe l’acte de décès d’une .… femme. Un pitch étonnant qui interroge le sexisme de la religion catholique et son culte du secret. Mais avec un excellent casting, c’est aussi une petite enquête, une comédie dramatique autour de la famille traditionnelle et de son sens. Traité un peu trop en surface, cela reste un film agréable, basé sur un roman (Des femmes en Noir d’Anne Isabelle Lacassagne).
- Les Blagues de Toto (2020) : Une des pires comédies de ces dernières années. Et en plus ils en ont fait une suite. A se demander si tout le budget n’est pas dans la paie des comédiens, tous affligeants ou presque. Pas pour le scénario cliché, la mise en scène absente, la photo baveuse.… Si vous cherchez des clichés, par contre, il y a de quoi en faire un collier. La meilleure blague a du être à la caisse du cinéma pour les spectateurs qui sont sortis plus tôt que la fin.
- La Fiancée du Poête (2023) : Une femme revient dans la maison familiale et décide de la louer. Banal ? Sauf qu’avec Yolande Moreau ça ne l’est pas avec une réunion de «faussaires» dans une ambiance façon auberge espagnole et de la poésie à tous les étages. Cela donne une comédie sensible et drôle comme l’est cette remarquable artiste. Des moments cultes aussi avec un casting impeccable qui émerge des brumes de la Meuse. A VOIR.
- The Old Oak (2023) : Peut-être le dernier film de Ken Loach ? Toujours dans sa veine sociale et britannique, il nous emmène dans une ancienne ville minière où il n’y a plus de services, plus d’emplois… Et l’arrivée de migrants syriens fait s’exprimer le racisme jusqu’au cœur du dernier pub du quartier, le Old Oak. Son patron aide pourtant les réfugiés à s’installer, dont la jeune Raya, une talentueuse photographe. Déclassement, Racisme, Pauvreté, des thèmes chers à Loach dans un film presque documentaire au casting impeccable. On pourra juste reprocher une happy end presque trop positive mais c’est pour nous faire garder espoir. A VOIR.
- Second tour (2023) : Le nouveau Dupontel était très attendu, parlant de politique et de médias. Je n’ai pas été déçu par cette satire grinçante mêlée à un imbroglio conspirato-familial. Un casting toujours au top, quelques balles perdues et le style Dupontel avec sa part de poésie. A VOIR.
- Marie-Line et son juge (2023) : Un mélange de romance, de film social et de buddy-movie plutôt sympathique avec le duo Michel Blanc - Louane. C’est mignon, ça se passe au Havre et s’il y a quelques clichés, ça ne dérange pas plus que ça.
- Le Garçon et le Héron (2023) : Le dernier Miyazaki ? Peut-être pas mais on retrouve beaucoup de lui dans cette fable peuplée de Yokai et Kami. Une part d’autobiographie aussi pour cette adaptation où un garçon revient sur les pas de sa mère disparue pendant la guerre et cherche aussi sa voie ou plutôt un destin. Toujours aussi magnifique techniquement et artistiquement, ça reste complexe d’accès pour tout comprendre ou croire tout comprendre. MAGIQUE.
- Une Année difficile (2023) : Le dernier Toledano-Nakache essaie le grand écart entre parler de désendettement et de décroissance, le tout dans une comédie un brin romantique. Ca ne fonctionne pas totalement du fait d’un manque de rythme et d’un propos qui s’édulcore. Dommage.
- La passion de Dodin Bouffant (2023) : Prix de la mise en scène à Cannes, c’est aussi le retour du cinéaste franco-vietnamien Tran Anh Hung. Mais c’est un film sur une histoire d’amour banale autour de la cuisine qui trouve son intérêt dans la beauté plastique et cinétique. Il en ressort la frustration de ne pas avoir le goût et l’odeur des plats en plus d’un rythme lent et d’un manque de tension. Dommage.
- Sound of Freedom (2023) : Le buzz complotiste du moment… alors que le film ne l’est pas. Mais voilà, c’était le moyen de faire parler d’un film assez médiocre et insignifiant sur un sujet qui ne l’est pourtant pas : Le trafic d’enfant. Édulcoré pour être classé tout public, plat, on peut s’épargner ces 2h11.
- Sambre (2023) : La série inspirée par le plus grand violeur français de tous les temps. Cela ne le glorifie nullement et montre les ravages d’une agression sexuelle et d’un viol sur les victimes durant les 30 ans que dure l’enquête. Superbe casting (Noémie Lvovsky, Olivier Gourmet, Alix Poisson), photo froide pour ces rives de la Sambre et rythme soutenu pour cette histoire qui ne ménage pas la police qui a encore tant à évoluer sur le sujet. A VOIR
- Master Crimes (2023) : Nouvelle série récurrente estampillée TF1 avec le duo Robin-Le Nen à la ville et à l’écran. Quelques histoires intéressantes pour un déroulement classique avec un peu d’humour, parfois en roue libre pour Robin. Ca se regarde bien mais ce n’est pas inoubliable dans le genre.
Lectures
- Les Robots de l’Aube d’Isaac Asimov (1983) : Un double roman sous forme d’enquête pour le meurtre d’un…robot. Un troisième tome du cycle des robots qui élargit un peu plus l’univers construit par Asimov avec les relations entre terriens et spatiens et l’évolution des robots. La loi de la robotique est au cœur d’une intrigue passionnante mais très verbeuse. Mais il le faut pour comprendre toute la logique propre à la robotique et tous les impacts sur nos sociétés. Encore un roman visionnaire… A LIRE
- Gurvan de Jean-Paul Hérault (1987/2022) : Une adaptation d’un roman des années 80 en BD…ça fait penser à Starship troopers mélangé à un univers d’Asimov et dommage que ce soit un one shot car c’est mené un peu trop tambour battant. Le dessin pourrait être plus fouillé mais les meilleurs planches sont celles des villes et des planètes. Une SF agréable mais qu’on risque d’oublier.
- Berlin 1931 de Cava (2022) : Une histoire de «terroristes» bolcheviques et de montée du nazisme en 1931 à Berlin. Le tout est dessiné ou plutôt peint dans un style proche de l’époque mais pas toujours très lisible ou homogène. Amour, trahisons, manipulations et violence sont les rebondissements de ce court one shot qui vaut surtout par son ambiance. Moyen.
- Call us what we carry d’Amanda Gorman (2021) : Comme beaucoup j’ai découvert cette poète/autrice lors du discours d’investiture de Biden. Mais un texte c’est insuffisant. J’ai donc lu ce recueil qui est très marqué par la période COVID. Je reste sur ma faim. Car autant il y a des textes puissants, avec de l’énergie et du style, autant il y a du remplissage par des sortes de pensées et discours militants en plus de citations de grands auteurs. Et l’énergie initiale se dissipe et finit par ennuyer entre deux bons textes. Comme l’impression qu’il fallait profiter de cet effet de mode en sortant un recueil….certains textes étant ouvertement des “erasures”. Dans ce monde de l’immédiat et du buzz, le format recueil n’est pas forcément le bon pour suivre Amanda Gorman.
- Le Transperceneige (1982-2000) : Après le film de Bong Joon-Ho, retour à la BD et on peut dire qu’elle fait son age, surtout dans le premier volume. Pourtant, l’univers de ce train perpétuel reste prenant. Un peu trop caricatural de l’époque, maintenant, le gris et blanc choisi pour cette sorte d’univers carcéral et de micro-dictature est approprié. Dommage que de volume en volume les scénarios se reprennent un peu trop, comme si l’auteur voulait améliorer le récit et pas seulement le train. Une CURIOSITE, maintenant.
- Le Mur des silences d’Arnaldur Indridason (2020) : 4ème opus d’une des séries de l’écrivain islandais…mais ça peut se lire sans en connaître les autres. Une quête en fil rouge et le mystère autour d’un cadavre emmuré. On voit assez vite se dessiner des liens entre ces intrigues et l’auteur développe bien encore son personnage principal. Ca manque de rebondissement et de surprise pour vraiment sortir du lot.
- Astérix et l’Iris Blanc (2023) : 40ème opus et nouveau duo scénariste-dessinateur. C’est plutôt pas mal pour le respect de l’esprit de la série, et évidemment du dessin. La construction du récit, dans cet éternel format 48 pages, reste à revoir car cela a tendance à s’accélérer sur la fin quand le début prend son temps. Et puis le discours sur les faux prophètes et gourous a tendance à mélanger un peu tout et trop verser dans le conservatisme primaire.
- The Art of Charlie Chan Hock Chye (2023) : Sonny Liew a réussi un pari incroyable, faire croire à son personnage de dessinateur de BD maudit pour raconter l’histoire de Singapour. On ne sait qu’à la toute fin, si on lit les crédits qu’il ne s’agit que d’une supercherie alors que l’on peut voir des témoignages, des extraits et collages de vieilles BD, des oeuvres abandonnées et inédits et dans tous les syles. C’est à la fois prodigieux et confus pour suivre ce pays de sa lutte pour l’indépendance à sa croissance et sa … dictature familiale. A LIRE
- La Chambre des officiers (2022) : L’adaptation en BD du livre qui donna déjà lieu à un film. C’est propre, trop pour ce sujet sans doute. A force d’esquiver la vision des gueules cassées, on rate un peu l’histoire. Dommage
- Beaux seins, belles fesses (1996) : Auréolé d’un prix Nobel, Mo Yan nous offre ici une saga qui se déroule en Chine de 1938 à 1995. De quoi traverser l’invasion japonaise, la guerre civile, la domination communiste, les famines… Mo Yan fait parler son petit héros dès la naissance avec une obsession certaine pour les seins nourriciers ou non. ça parasite le récit qui souffre aussi de longues descriptions. Ce roman fut pourtant sa première oeuvre primée. Une déception pour moi mais d’autres s’y retrouvent. Sans doute parce que j’en attendais autre chose.
- La France vue par Madame Hibou (2022) : Madame Hibou c’est la voisine indonésienne de l’auteur, Emmanuel Lemaire. Après un ouvrage centré sur elle, c’est une suite de chroniques de la France vue par cette si attachante voisine. J’adore sa franchise, sa curiosité, sa joie de vivre mais aussi sa mélancolie. A LIRE.
- Ange Leca (2023) : Une jolie couverture, un environnement atypique (les grandes inondations à Paris) , un héros corse…et une histoire qui met trop de temps à se mettre en place pour finir précocement. Dommage car le dessin est agréable, le héros a quelque chose d’attachant et trouble ainsi que son mentor…mais on se demande si on n’a pas précipité la sortie de l’album avant d’avoir terminé le boulot.
- La Vie me fait peur (2022) : Une adaptation du livre de Jean-Paul Dubois par Tronchet avec Christian Durieux…et ça ne fonctionne pas complètement. Une relation père fils distendue, un héros qui fuit et se perd dans des relations féminines qu’on ne comprend pas vraiment. Il manque des morceaux du récit peut-être pour qu’on puisse entrer véritablement dans l’histoire, malgré un dessin agréable sans être rétro comme la période.
- Kléos (2023) : Un album qui termine en One shot mais dont on a l’impression qu’il aurait du être plus long. Une épopée d’un pécheur esclave dans la Grèce antique qui rend hommage à l’odyssée et l’Iliade, ces textes fondateurs. Le dessin est agréable et nous change des Alix et cie…mais il y a cette impression d’une fin précipitée. Sympathique quand même.
- La Route de l’Acide (2022) : Rien de bien neuf sous le soleil des USA pour cette sorte d’adaptation de la vie des premiers hippies et l’expérimentation du LSD. Le dessin est souvent confus et basique et on ne va pas assez dans l’origine de nos deux personnages principaux : Neil Cassady et Ken Kesey. Il y a quelques planches sympa mais ça ne sauve pas l’ouvrage. Deception.
- UCC Dolorès (2016-2022) : Une première trilogie pour une série en devenir lancée par le dessinateur de Lanfeust / Troy. Dessin toujours agréable et riche, univers space opéra recyclant pas mal de choses avec habileté. On y croit dans ces trois premiers tomes qui se terminent presque trop vite. Et puis c’est le doute avec le tome 4. Le tome 5 est tout chaud et semble relancer le propos dans des thèmes très actuels. A suivre.
- L’Université des Chèvres (2023) : Un long album étonnant sur un professeur itinérant au 19ème siècle qui s’en va à l’aventure avec les pionniers au far west…Mais de là à faire le parallèle avec son équivalent en Afghanistan aujourd’hui, il y a un grand pas. Dessin magnifique, histoire qui met du temps à s’installer mais monte peu à peu en intensité, c’est une ode à la culture et à la lecture. A LIRE.
- Carnet de prison (2022) : Encore de l’enseignement mais cette fois du dessin en … Prison. C’est un peu hétérogène en terme de dessin justement mais cela vaut surtout pour décrire le monde carcéral à travers ce témoignage de la vie réelle, ces rencontres. Pas forcément le meilleur dans ce genre mais cela pose encore le problème des animations en Prison, des moyens et de la réinsertion.
- Triste Tigre (2023) : Un essai qui a fait parlé de lui en cette rentrée littéraire. C’est surtout un témoignage introspectif d’une victime de viol incestueux et qui montre les conséquences, les réactions des entourages, etc… C’est écrit comme cela vient, dans l’intensité et l’émotion et c’est cela qui touche, plus que le style. Essentiel pour le sujet parce que cela ajoute à un sujet que l’on commence seulement à bien appréhender.
- La Vie d’artiste (2002) : Où comment Florence Cestac nous conte l’histoire de Noémie, une jeune artiste qui se cherche et arrive à la BD un peu par hasard. Drôle, sensible et pertinent sur le milieu de l’art et du rapport au dessin/illustration de la presse et l’édition en général. En prime, la préface de Jean Teulé. A LIRE.
- Wars and Dreams (2007-2023) : Des destins croisés de belligérants pendant la seconde guerre mondiale avec comme point commun des amours perdus et des trahisons. Plutôt classique dans le trait avec une belle mise en couleur pour une saga en 3 épisodes qui arrive assez vite à embarquer le lecteur, malgré son classicisme. La seule déception vient de la conclusion qui n’apporte pas grand chose, comme si l’auteur n’avait pas su faire la bonne découpe, ou que l’éditeur avait joué un mauvais rôle.
- Largo Winch 23 et 24 (2022-23) : Le changement de scénariste apporte des sujets plus modernes, comme ici avec les ultra-riches, le réchauffement climatique, la conquête de l’espace…Mais on reste dans les habitudes de la série avec des femmes très stéréotypées en bombes sexuelles et des hommes aux machoires carées. Dommage pour les seconds rôles qui méritaient d’être mis en avant. Le scénario fonctionne plutôt bien, donc ça divertit.
Musiques et Sons
- Dominique A - A l’arrivée (2002) : Une compilation qui date de 2002 et qui reprend 6 albums pour cet article à coté duquel je suis toujours passé. Et c’est encore un peu le cas sur certains titres où vocalement ça ne suit pas, malgré la qualité des textes. Et puis parfois la magie opère. Je reste sur d’autres artistes du même genre ou de la même génération.
- Clara Ysé - Oceano Nox (2023) : J’ai craqué sur son single qui passait sur l’antenne de radiofrance… Une voix qui fait penser à Barbara par les intonations, des textes forts et poétiques, une incontestable présence. Et puis forcément j’ai mis le format album entre mes oreilles. C’est plutôt réussi si on aime ce type de voix un peu grave marquée par l’enseignement lyrique. De très beaux textes (elle est d’abord autrice), et des arrangements un peu hétérogènes flirtant avec l’électro-pop et la chanson traditionnelle. A SUIVRE
- Faada Freddy - Tables will turn (2023) : Un artiste que j’avais chroniqué dans une ancienne vie (mais je n’ai pas remis la chronique chez moi)… 7 ans plus tard, je le retrouve avec bonheur. Il y a toujours cette voix, ce recours à l’autosampling et l’human beat box. Ca groove à donf et c’est beaucoup trop court ! A ECOUTER
- Tiken Jeh Fakoly : Une reggae-man ivoirien avec 25 ans de carrière qui propose depuis tout ce temps un reggae militant (le style l’est souvent…). Pas forcément de nouveauté mais une bonne compilation permet de rattraper le temps perdu. Finalement 19 titres pour une si longue carrière, c’est assez peu. A ECOUTER
- Rabea Massaad - The Totemist (2023) : Un EP de guitare instrumentale, tendance Satriani - The Extremist, sans trop de shredding. C’est court, intense, mélodieux comme j’aime puisque les morceaux ne dépassent pas 5 minutes. C’est juste que maintenant, ça a le goût de trop peu.
- Hania Rami - Home (2020) : Entre ambient, neo-classique, cette pianiste polonaise utilise aussi des éléments électroniques et parfois sa voir pour délivrer un joli album tout en douceur et en nuances. A SUIVRE
- Arabrot - Of Darkness and Light (2023) : Du post-rock norvégien. Cela parle de religion, de mysticisme pour ce qui est maintenant un duo mais avec un leader qui a quelques années de musique derrière. Mais l’age, la maladie, ça vous change aussi. Un groupe inclassable et un album qui réussit à être assez homogène tout en partant dans de multiples influences.
- Izia - La Vitesse (2022) : La dernière fille du grand Jacques trace sa voie dans ce troisième album moins rock, plus électro, même si en live, elle reste très rock. Des sonorités bien actuelles…donc rétro années 80, de bonnes mélodies à défaut d’originalité. Quelques sonorités latines, pour un album qui donne le sourire même dans ses moments sombres, ou à défaut de l’énergie. Car Izia n’en manque pas.
- Uli Jon Roth - Scorpions Revisited (2014) : Quand l’ancien guitariste soliste du groupe allemand reprend les hits du groupe, ça donne ça. Et si ce n’est pas Klaus Meine, le fantasque virtuose de la 7 cordes (!) s’y entend aussi pour chanter. Alors évidemment, ce sont des morceaux de la première période du groupe, ceux qu’il cautionnait largement.
A la prochaine.… ah oui, j’ai aussi rajouté une petite page de lien vers mes outils informatiques préférés. Cherchez bien dans le site !