Ce jeu fut un des premiers jeux dématérialisés à avoir un peu d’ambition, sur la plateforme PS3. Il laisse un souvenir indélébile par sa particularité, entre oeuvre d’art, jeu, exploration et détente.

Le jeu est composé de 6 niveaux, comme n’importe quel jeu d’aventure. Mais c’est par son but et son design qu’il se différencie. Comme son nom l’indique, on parle de fleur. Tout par d’une fleur dans un pot, posée sur le bord d’une fenêtre. Nous nous retrouvons dans un champ, plutôt triste et il va falloir lui redonner vie en le survolant. Pas d’interface, pas de score, pas d’ennemi mais juste le survol d’une vaste zone avec une touche comme toute interaction en dehors de la direction. Cette touche permet de contrôler le vent qui emmène des pétales que l’on récolte. C’est par l’inclinaison de la manette que l’on contrôle le tout. Le but est de trouver pour chaque niveau, les fleurs dans l’environnement et en récolter les pétales et germes pour qu’elles prolifèrent et ouvrent d’autres niveaux.

Tout est zen, épuré, doux. Pas de stress du temps, pas de poursuite. C’est une pure détente et en plus c’est beau. Derrière cela, on retrouve Jenova Chen (auteur aussi de Journey). Jouer à cela après une journée dans l’environnement urbain est un pur bonheur, un vrai moment de détente même si le seul stress peut-être de ne pas savoir comment finir le niveau parce qu’on a oublié une zone cachée derrière un vallon. La sensation d’être le vent, de voler était vraiment bien rendue à l’époque avec cette manette. Et puis, on ne peut pas perdre dans ce jeu, c’est volontairement positif, même s’il faut persévérer.

Je ne crois pas l’avoir fini et je pourrais encore le faire. Il doit rester un ou deux niveaux. Je ne fais ici qu’appel à mes souvenirs, tant ils sont encore vivants. Rien que d’y penser, j’ai envie de reprendre cet envol au dessus de champs verdoyants, me laisser bercer par la musique, sans vraiment de but, devenir un pétale… Bon, ça ne va pas être possible. Le jeu a ensuite été porté sur PS4, Vita et même iOS et Windows.

Pour compenser, il reste une jolie vidéo ici :