Réflexion - Capitalisme, gangrène de la société humaine?
Pour beaucoup de nos contemporains, le capitalisme est la seule voie économique possible. Je dirais surtout pour nos dirigeants. Et pourtant sur l’échelle de l’humanité, ce n’est qu’une infime partie de note histoire économique. Et si c’était comme une maladie qui nous gangrène et nous mène à notre disparition ?
Définition
Il n’existe pas une définition unique derrière ce terme très vague : “Système dans lequel les moyens de production sont détenus par des particuliers” ou encore “système de production dont les fondements sont l’entreprise privée et la liberté du marché”… La définition se centre bien autour de la propriété privée et a comme corollaire le libéralisme, plus ou moins large. Mais en allant un peu plus loin on parle de propriété de moyens de production, de recherche de profit et de plus-value, de capital financier, et sur ces derniers points on trouve ce qui a permis l’émergence de théories comme le marxisme. La définition a donc évolué avec le temps et le contexte.
Un peu d’histoire
La création du marché boursier est très liée au commerce maritime. Il est difficile de fixer une date exacte mais c’est autour du 16ème et 17ème siècle que l’on considère que le système boursier a été défini. Le capitalisme est donc aussi apparu dans cette période charnière post moyen-ageuse et se trouve lié, pour certains théoriciens, au protestantisme. Ce n’est donc pas un hasard si les États-unis, fondés par des protestants, sont l’archétype du capitalisme aujourd’hui. Mais donc, il y a au plus 500 ans de développement de ce mode d’échange et à peine 300 ans de domination (19ème à 21ème siècle), sur une histoire humaine que l’on peut réduire au début du néolithique soit 10 millénaires avant Jésus Christ, 12000 ans avant aujourd’hui. Allez, prenons comme début les premiers états sinon, cela fait 7000 ans environs. Même pas 10% de notre histoire, plus proche de 5% en réalité, et à peu près rien sur l’histoire de notre planète.
Considérons l’hypothèse contestable que c’est le “progrès” qui a facilité son ascension, et que ce capitalisme a du atteindre sa maturité avant de connaître ses premières crises. Il aurait du connaître aussi de la concurrence, comme on l’a vu avec l’émergence de théories collectivistes durant la fin du 19ème siècle, avec le résultat que l’on connaît (appropriation du pouvoir par une nouvelle caste, etc…). N’étant pas un spécialiste, je vous laisse aller voir du côté de Marx, Hegel, Feuerbach. Le clivage se fait ici sur la notion de propriété privée et de l’appropriation de certains par rapport au bien ou à l’intérêt commun. Depuis, il n’y a pas vraiment d’émergence de nouvelles pensées économiques sinon une recomposition entre les différents courants. Une pincée de ci, une pincée de ça. Le capitalisme est un mot tiroir à l’intérieur duquel on retrouve plusieurs écoles de pensées en économie. Les religions y ont aussi des interactions comme on l’a vu avec le protestantisme. L’islam s’est accommodé aussi de cela, même si la spéculation rentre en conflit avec ses préceptes.
Un système de pensée dès le plus jeune age.
Mes parents ont longtemps rechigné à me donner de l’argent de poche, préférant m’inculquer la valeur de l’argent, la frugalité, etc… J’ai eu comme l’impression que cette notion d’argent de poche était très présente dans un modèle américain de la société où l’on montrait aussi la possibilité de “faire de l’argent” (jouer au marchand, le stand de limonade, …). Les jeux justement ont beaucoup évolué durant le 19ème et 20ème siècle avec l’imitation des adultes, avec des modèles réduits des biens les plus luxueux (voitures, maisons de poupées), prolongement d’un système de castes, le plus souvent. Les publicitaires s’intéressaient aussi à cela pour faire intégrer les marques dans l’esprit des plus jeunes qui en grandissant avaient envie de cette marque ou en parlaient à leurs parents, amis.
Dans une ère plus moderne, nous avons eu de gros succès du jeu qui sont basés sur le capitalisme. Il se dit pourtant que le Monopoly étaient un peu différent dans ses premiers prototypes. C’est pourtant l’archétype du jeu capitaliste où il faut posséder, acheter, faire fructifier son capital par des loyers, etc… Et puis le dernier succès en date dans le jeu vidéo, Animal Crossing, est assez caricatural dans sa vision du capitalisme. On paye un prêt à Nook, le raton laveur qui semble plus important que le maire dans la vie de son île. On doit vendre ce que l’on cueille, ou encore spéculer sur le cours du navet, fixé par ce même Nook dans les différentes îles du jeu. On doit enjoliver son île par des possessions d’objets sans utilité. Tout se monnaye en clochettes, la monnaie du jeu. Sauf que naturellement, un autre système s’installe à travers les forums, quelque chose que le jeu ne pousse pas forcément à faire : L’échange. On peut même trouver des jeux où c’est l’action collective qui permet d’atteindre des objectifs qui bénéficieront à tous. Mais ici sans qu’il y ait de gouvernement réel, une sorte de marché de troc s’est installé dans quelques communautés, pardon forums. On peut y échanger des objets, faire des dons ou donner librement ces fameuses clochettes en échange de ces dons.
Mais en même temps, il y a parmi ces communautés des gens qui monnayent chers leurs propres “biens” ou ce qui pousse dans leur île. Il y a les nouveaux arrivants prêt à tout pour progresser au plus vite et qui donc peuvent se faire “arnaquer”, ou choisir une voie plus longue. Dans ce type de jeu bac à sable, il y a donc des libertés de choix, on peut spéculer rapidement sur le prix du navet, amasser pour le plaisir et on peut développer des bons et des mauvais côtés. On y trouve donc la cupidité bien humaine ou de la créativité avec des personnes qui créent de beaux univers, de jolis motifs, etc. Je vois cela avec un œil d’adulte évidemment et j’ai mes propres choix, mes propres goûts mais pour un esprit plus vierge comme celui d’un enfant non accompagné par un adulte, il peut y avoir des risques. On peut d’ailleurs “se faire voler” des objets ou dévaster son île par des visiteurs, techniquement. Mais évidemment après cela, on sera vite repéré dans une communauté. Comment expliquer toutes ces notions à un enfant finalement. Je m’interroge.
Des alternatives ?
Dans l’exemple précédent, on voit que dans cette liberté virtuelle, on revient à des notions d’échange tout comme à une spéculation. Dans ces communautés qui se forment, des règles ou conseils peuvent aussi être donnés. Il y a donc à chaque fois des possibilités d’alternative à ce que le jeu propose par défaut, dans un environnement isolé, solo…en autarcie. Le marché s’adapte dit-on. En dehors des jeux de ce type, tous les systèmes s’adaptent en fait. Même le communisme chinois s’est adapté finalement avec l’ouverture à la propriété privée tout en ayant un accompagnement strict pour que cela n’atteigne pas l’intégrité de l’état…ou la domination du parti. On voit que l’utopie communiste a eu ses dérives avec de nouvelles castes, sous le prétexte de défendre le système des agressions extérieures. Le système économique russe actuel n’est plus collectiviste mais retrouve des bases dans la structure de l’état communiste précédent si on peut considérer que le communiste ait été atteint un jour. Là encore, c’est une recomposition mais le cœur du système redevient la notion de propriété privée et de liberté d’en disposer, de spéculer donc. Communisme ou capitalisme ont montré le peu de cas que l’on faisait du vivant, mais là il faudrait revenir à la pensée qui donne l’homme comme dominant par rapport aux autres espèces. La cupidité domine trop souvent. C’est là que l’on oppose d’autres modèles, comme par exemple le système du troc.
Le troc ne s’oppose nullement à la notion de propriété privé. Après tout, rien n’empêche de troquer un ensemble de production contre une autre selon une équivalence convenue avec les divers intervenants. La monnaie donne une échelle commune pour permettre des comparaisons. Et c’est là que l’utopie des monnaies virtuelles / cryptomonnaies apparaît. Certains pensaient se détacher des lois du marché capitaliste avec le bitcoin etc mais c’était ignorer les facteurs cupidité et spéculation qui allaient forcément apparaître. Si certains modèles de cryptomonnaies essaient toujours de se défaire de cela, je pense qu’à un certain stade c’est peine perdue. Un peu comme les communautés, il arrive un moment où la dérive est impossible à contrôler, où l’esprit de départ se perd, se délite. C’est dans la phase pionnière d’une cryptomonnaie qu’il y a de l’intérêt quand ensuite ce n’est devenue que de la spéculation avec de véritables usines qui se montent pour “miner”, ce qui induit aujourd’hui quelques dégâts écologiques en plus.
La croissance infinie
Et justement s’il y a dégât, c’est que dans l’esprit de beaucoup de personnes, l’économie a une croissance infinie. Sauf que l’économie rencontre, malgré sa virtualité, des réalités terrestres, des réalités humaines, des réalités environnementales. Notre planète a des ressources finies, dans un environnement fini, même s’il en reste à découvrir ou dont on ne connaît pas toujours l’utilité. Ainsi l’eau, bien précieux par dessus-tout, devient rare en Afrique, ce qui n’empêche pas des sociétés d’acheter les terrains où se trouvent des sources pour la mettre en bouteille et la revendre. Nous n’avons pas encore vu de procédés de désalinisation suffisamment bon-marché pour qu’on en revende l’eau douce ainsi produite à bas coût mais qui sait si un jour on ne trouverait pas la solution à la montée des eaux ainsi dans un esprit malade…Le capitalisme pousse-t-il à s’approprier le bien commun par la recherche de la plus-value, la croissance éternelle ?
Plus on devient puissant, plus on veut détruire ses adversaires, plus on veut tuer toute concurrence. La concurrence empêche notamment de fixer des prix pour avoir le maximum de plus-value. Et nombreux sont-ceux à penser qu’elle est bénéfique puisqu’en faveur du client pour un prix plus bas. La réalité est souvent moins idyllique avec des ententes entre concurrents, des ventes à perte pour détruire l’adversaire ce qui aura pour effet pervers le monopole et donc au final de léser les clients en fixant ses prix. Regardez l’évolution du marché du car de transport avec les décisions Macron et la disparition de tous les petits concurrents, une qualité de service très loin de ce que l’on peut rencontrer dans d’autres pays (j’ai pratiqué il y a quelques années).
Le capitalisme n’est qu’une transposition alors de toute guerre physique avec ses alliances, ses trahisons, ses leurres, ses attaques suicidaires parfois, ou les sacrifices volontaires d’une unité, pardon, d’une filiale. Ploum a aussi écrit un article sur ces situations de monopole et l’hégémonie qui nous rend esclave. Car le système des fusions acquisitions permet aux plus puissant d’acquérir des technologies concurrentes mais surtout de les tuer pour mieux assurer son hégémonie (exemple Google ou Facebook). Sans parler du dégât social, ce n’est que rarement bon pour le progrès. Il n’y a qu’à voir ce que l’on pouvait faire avec certains produits de Google et ce que l’on peut faire maintenant sur ce qui reste pour s’apercevoir de la grande perte de fonctionnalités, mais du gain commercial du côté du géant US. On me répondra qu’il y a des accidents dans ce système comme ce qu’a fait Verizon avec Yahoo, AOL ou encore la chute vertigineuse de l’empire Lagardère depuis la prise en main du fiston (lourdé depuis). Il y a en effet de l’incompétence.
La cupidité, cœur du problème ?
Je pense que le capitalisme n’est pas le cœur du problème mais que c’est bien la cupidité inhérente à l’Humain (à l’homme? ) qui est le facteur majeur. L’appropriation des biens d’autrui peut se faire dans tous ces systèmes, même dans ce soit-disant collectivisme qui n’a pas empêché une structure dominant-dominé. Même dans un système de troc, on peut voir l’émergence d’une domination de la fourniture d’une denrée par un individu qui fixera sa valeur de troc. Par contre, le système capitaliste accentue très certainement le phénomène et favorise les mauvais côtés de l’humain. Regardons l’exemple récent des vaccins COVID. Il va sans dire que l’intérêt de l’humain est de soigner rapidement et si la solution choisie est discutable ou imparfaite, il faut la rendre disponible au plus grand nombre d’humain. Mais vu que c’est le fruit de recherches privées, avec des sommes investies importantes (mais pourtant beaucoup de deniers publics), les laboratoires ne veulent pas céder les droits. Il a fallu une intervention américaine pour que le sujet soit remis sur le tapis, sans succès. Car le coût de la pandémie est plus important pour l’économie US que l’économie chinoise par exemple donc la prolonger n’est pas dans l’intérêt … économique non plus. Je doute que la valeur humaine intervienne beaucoup dans ce choix, hélas. L’Europe défend bec et ongle ses labos, qui se taillent de beaux dividendes sur la bête, jonglant avec les prix au fur et à mesure. Sans parler de la diplomatie du vaccin qui permet de négocier des accords commerciaux.
Aujourd’hui, l’intérêt commun, le bien commun n’existent plus. On a breveté le vivant. On privatise les droits d’exploiter des semences. On prolonge indéfiniment les droits d’auteurs pour les grandes œuvres qui devraient être du domaine public. On sacrifie les ressources comme l’eau pour quelques intérêts particuliers, souvent futiles. J’en entend se pencher sur le juridique pour que la nature devienne une entité à l’égal de l’humain. Peine perdue si c’est sans alliance entre les “dominés” et représenté par des humains. On a sacrifié aussi ces mêmes ressources dans de mauvais choix dans d’autres systèmes que le capitalisme (barrage des trois gorges, mer d’Aral). On parlait d’intérêt commun pour les crues, l’irrigation, mais c’était bien des intérêts locaux par rapport à l’ensemble de la population qui profitait de ces ressources. Des catastrophes écologiques ont existé par le passé sans même que l’on imagine alors le capitalisme (site d’Angkor, île de Pâques ? ). Le capitalisme a tout juste accéléré parfois le phénomène.
Un exemple en reprenant l’exemple du jeu cité pus haut où l’on spécule sur le cours du Navet. On pourrait se contenter d’acheter à 100 clochettes et de revendre au double, ce qui dans le monde réel est exceptionnel. Mais non, l’hummain est tel qu’il va chercher et passer des heures pour faire 3, 4, 5 fois le prix d’achat et le tout sur un volume maximal jusqu’à vite amasser une fortune qui n’a, à un moment, même plus d’utilité.
Juguler les dérives
Pour répondre à toutes ces problématiques, on met alors en place des lois, des gardes-fou et des protections. On peut parler des lois anti-trusts tricotées et détricotées. On peut parler de toute la protection sociale en place, du syndicalisme. On peut parler du fait d’interdire ou d’autoriser des fusions sous quelconques prétextes. Mais tout cela ne rompt jamais l’équilibre dominant-dominé, si ce n’est en permettant parfois à un géant de disparaître et à d’autres d’émerger à nouveau. Ce sont souvent les intérêts d’une caste qui sont pris en compte, parfois ceux de la défense nationale, rarement le social dans ces décisions, ou même ce qu’on appelle le “vivre ensemble”, ou même l’environnement. Souvenons-nous au passage qu’en France nous avions plusieurs compagnies pétrolières (Elf, Total, à minima mais un peu plus si on remonte dans le temps) et qu’à la faveur d’un scandale, tout a été regroupé sous une même banière (Total) qui de fait est un peu une entité d’état, instrument de politique internationale. Il n’est pas étonnant par exemple d’entendre peu la France dans la situation birmane.
Finalement, le choix du capitalisme ou non n’existe plus vraiment. Le seul choix est entre une liberté totale et un capitalisme dirigé par l’état. Les rares pays ayant tenté d’autres politiques n’existent plus vraiment ou ne pèsent pas dans la politique internationale puisque de toute façon l’interdépendance économique tue tout projet. Les seules expériences qui pourraient avoir été probantes l’ont été à petite échelle et montrent les limites humaines de l’exercice. Ce que j’entends proposés par des économistes “de gauche” n’a rien à voir avec le marxisme du passé mais plus à voir avec un capitalisme modéré par le “social”. Même parmi les écologistes, on en trouve des bien édulcorés qui font des discours de façade sur la prise en compte du vivant pour ne surtout pas dénoncer le coeur du problème, à savoir les instruments qui favorisent notre cupidité, le capitalisme entre autre.
“Lupus est homo homini, non homo, quom qualis sit non novit » (Plaute 195 av J.C.)
Ce que l’on pourrait traduire par “ Quand on ne le connaît pas, l’homme est un loup pour l’homme “. Mais on le connaît pourtant bien cet homme sans oser le regarder dans la glace. Il ne tient finalement qu’à nous d’arrêter de jalouser, d’accumuler jusqu’à l’indécence, de nous croire supérieurs aux autres. Je me contente aujourd’hui de ce que j’ai sans d’autre ambition que de vouloir cocher ce passage sur terre de la meilleure manière qui soit, même si j’aurai pu faire mieux dans bien des domaines. Mais rien que cette vision de la société est une utopie pour moi, l’homme ayant prouvé dans l’histoire n’avoir point de limite dans le déraisonnable. La limite ne lui est apportée que par la planète ou qui sait le système solaire demain ?
Bande son : Pink Floyd - Money
Commentaires
Ewen par mail
Y a-t-il un lien entre la bascule du modèle chasseur-cueilleur vers agriculteur et le capitalisme ? Dès lors que des terres, des matériaux et j’en passe, sont nécessaires pour fructifier son dû, alors il y a capitalisme. Là où le chasseur-cueilleur ne prenait que le nécessaire à sa survie. J’idéalise sans doute ce dernier, puisque j’imagine bien certains de nos ancêtres mal avertis ou cupides se servir plus que de raison au détriment du reste des espèces sur Terre.
Quant à la maxime sur le loup, cela révèle une méconnaissance de cet animal de la part de Plaute. Les loups forment une meute solidaire, chacun avec un rôle-clef. D’excellents enseignants pour les louveteaux, de redoutables stratèges. Stratèges dans leur survie, pas dans la domination sur les autres espèces de la planète. Celles et ceux qui se découvrent un loup comme animal totem (et je ne parle pas des quizzs à la con qui pullulent sur la toile !), celles et ceux-là savent ce que c’est d’être un loup et par extension ce que c’est de vivre en harmonie avec la Nature. Un noble animal. Le seul monstre sanguinaire sur cette Terre, c’est bien l’homme. En perpétuel conflit avec lui-même et son environnement. Le contrôle par peur de bien des choses…
Anatole par mail
Voila deux petits exemples que j’ai pioché:
Lorsque l’on surexploite un domaine, on arrive toujours à en toucher ses limites. Prenez Excel par exemple, c’est un logiciel fantastique qui nous permet de réaliser des merveilles. Mais si l’on met tous les processus de l’entreprise à la sauce Excel, on va bien finir par trouver une limite et ressentir le besoin de passer à un outil plus puissant. C’est la même chose avec le capitalisme.
ET puis le meilleur coté:
En fait, le capitalisme utile est le capitalisme social et familial. C’est le capitalisme enraciné dans le capital du dirigeant de la petite PME. Dans une petite échelle, il reste très intéressant. Ainsi, une surproduction cette année peut être épargnée, stockée sous forme de richesse pour l’utiliser à d’autres fins, ou en prévention.