Veganisme au quotidien - Faire une omelette... vegane
Un des éléments les plus difficiles à remplacer en étant vegan, c’est l’œuf. Et entre le jus de pois chiche et autres préparations, il y a une belle collection de techniques. Reste l’omelette, dont je me passe depuis pas mal de temps. J’ai donc testé un produit “miracle” : L’easy egg d’Orgran.
Ce n’est pas de la chimie, bien que la cuisine soit de la chimie. Il s’agit d’un mélange de farine de pois chiche, de maïs, de curcuma pour la couleur et d’algues avec un peu de levure … chimique finalement. On mélange 50g de préparation à un quart de litre d’eau et ça donne une pâte épaisse jaune correspondant à 3 oeufs environ
J’avais vu des tutos qui trouvaient ça sans goût mais avec une bonne texture. Ca restait mangeable…En fait ce n’est qu’une base et il faut mettre autre chose. Prenez des légumes, des champignons, par exemple. Ça vous fera un liant assez bluffant. Si la marque parle d’œufs brouillés, de quiche ou d’omelette, je ne garderai que quiche et omelette avec les guillemets de rigueur. Adepte du Banh Xeo vietnamien, entre la crêpe et l’omelette, ça ne me dérange pas trop. Mais pour l’omelette baveuse ou les œufs brouillés, ça n’ira pas. Pourtant on peut améliorer encore.
Le truc: J’avais essayé le sel noir de l’Himalaya pour apporter le goût d’œuf dans une préparation à base de farine de pois chiche. Bluffant pour le goût, raté pour la texture. J’ai donc mélangé les deux techniques. Deux pincées de sel pour 50 grammes de préparation me paraissent un bon réglage parce qu’après on aura vraiment trop de sel. On mélange donc tout ça à froid dans l’eau et on fait chauffer dans une large poêle bien huilée. Pour les accompagnements, je vous laisse choisir, et préparer si nécessaire avant. Je couvre ma poêle aussi pour que ça gonfle mieux.
Je vous jure, ça donne ça en visuel en mélangeant bien
C’est pas mal mais un paquet me suffira pour…l’année. C’est de la farine, ça se conserve si on y fait attention. Du sel noir j’en ai pour 10 ans (vu le prix …). Je n’achète pas d’œufs à cause des poussins mâles broyés ou tués dans cette industrie, même dans le bio. Je ne connais qu’une marque qui garantisse cela…je ne la trouve pas aux alentours. Il n’y a que si j’avais une petite ferme à côté comme dans mon enfance ou des poules que je me permettrai de consommer des œufs. Ce n’est hélas plus le cas dans ce monde de merde, dès que l’on habite en ville…Mais même maintenant dans les régions productrices de volaille. Dans “ma Normandie” préférée, j’ai vu encore une petite ferme rachetée par un promoteur immobilier.
Mais je me passe très bien d’œufs, trouvant des protéines ailleurs.