Pause Photo et Poésie - Reflets
Le vent froid de l’automne
étire sa langueur monotone
à travers les feuilles du frêne.
La journée peu à peu s’égrène.
Le soleil d’un désert égaré
joue avec mon jugement effaré.
L’essence de mes jours
me trompe d’amour.
Qui vient m’écrire ainsi
un destin moins infini
que celui tracé au creux
d’une main brûlée par le feu ?
Il est déjà trop tard,
pour refuser le soir
qui hantera mon reflet
A croire que cela me plaît.
Ecrit le : 26/11/2020
Categorie : poesie