Pause Photo et Poésie - Liberté
Deux lourdes portes devant moi
Dans mon armure de nuit,
je marche lentement et droit,
suivant ce fleuve infini,
qui me mène au purgatoire
qui m’amène au désespoir.
Quelques notes d’une voix irréelle,
me ramènent à elle.
J’oublie ce que je fais.
Je suis cette large voie.
Je ne suis même plus moi,
un robot imparfait
qui file droit et discipliné,
comme on l’a bien élevé.
Et j’écoute cette musique,
toujours ces notes hypnotiques
qui me font oublier demain,
qui me ligotent les mains.
Les portes s’ouvrent lentement,
la lumière m’ébloui.
Je quitte l’armure de nuit,
nu et vulnérable maintenant.
J’enfile cette étrange camisole
qui ne me quitte plus,
que je portais à l’école,
cette chemise écrue.
Je me fonds dans la masse,
afin que les heures passent.