Blog - Covid-19 et moi, épisode 4/?
Bon, il va falloir tenir au moins 6 semaines (ils n’ont pas fait de sites de paris sur ça ?) et j’ai bien peur de lasser avec ce type de billets. Je ne vais pas y raconter toute ma vie non plus alors il faudrait que je le renomme...
Je crois que j’en ai terminé de trouver des avantages au drive … ( malgré l’intérêt bien réel pour les personnels et clients en terme de sécurité ) Tout ça parce que c’est extrêmement mal géré, du moins en facade mais surtout dimensionné . Les gros du secteurs ont centralisé tout le truc sur leur URL de base, ce qui fait naturellement exploser les demandes sur le point d’entrée, et donne des … fils d’attente web, il fallait l’inventer. D’autres tiennent le coup, montrent du stock mais personne pour faire la livraison en drive au moment de faire la commande. Et pourtant, d’expérience, ça ne se bouscule pas toujours dans la file donc il y a un problème avec le fameux… “putain de client de merde” qu’on appellera le PCM. Le PCM c’est déjà celui qui pourrit les rendez-vous pour le renouvellement de la carte d’identité en n’étant jamais là le jour J mais en ayant pris sûrement 3 ou 4 rendez-vous. C’est celui qui prend rendez-vous chez le médecin et ne vient pas non plus. Là il te blinde les créneaux et fait une annulation au dernier moment parce qu’il découvre qu’il n’y a plus ce qu’il veut. Le Drive, c’est typiquement la gestion française de la logistique : Lent et inutilement complexe. On a d’un côté des étudiants et employés sous payés qui courent partout dans un magasin avec une télécommande “big brother” sur le bras et de l’autre un gestionnaire de stock qui n’anticipe rien, localement ou plus haut sur la centrale d’achat et au milieu des moyens logistiques, de stockage qui ne sont pas dimensionnés pour. de toute façon, on a monté des Drive à l’arrache dans plein de magasins sans avoir les espaces de préparation et stockage. Il faut aussi parler des stocks tampons de magasins avancés qu’on réduit toujours pour limiter le coût, même s’il ne faut pas oublier la gestion des dates limites de consommation. Le problème du système du Drive, qui permettrait normalement de mieux gérer le stock, c’est que ça ne “bloque” aucun produit déjà commandé depuis une semaine lorsqu’il arrive dans le magasin. Forcément, pas de place pour. Donc le jour J, c’est vide pour le client magasin et le client drive. Il y a même parfois deux gestions parallèles. Le magasin a peut-être anticipé mais que se passe-t-il avant ? Le problème ce n’est pas l’homme qui gère, c’est le con qui a donné et conçu l’outil pour ça, souvent parce qu’il y a un outil pour les commandes à la centrale, un pour la gestion du stock magasin et un pour le drive et une communication par des réplications de bases trop peu fréquentes. Je dois dire qu’il y a les bons et les très mauvais. Dans la bonne catégorie, j’ai Intermarché (en tout cas le mien) qui préfère limiter aussi le temps de prise de rendez-vous. 2 minutes une fois arrivé sur zone! Les très mauvais, c’est Carrefour. J’ai quand même reçu des infos venant du central groupe totalement contradictoires avec ce qui se passait au magasin au même moment. Bilan, je suis allé pour rien chercher une commande dans un magasin fermé. Une fois arrivé c’est toujours de longues minutes, parfois 10, alors qu’il n’y a que toi sur zone. Le just in time ou flux tendu de la production automobile (mal) appliqué à l’agroalimentaire est une connerie car on en revient à la gestion de risque.
Ok, c’est mon dada en ce moment parce que je mets en place tous les garde fous nécessaire dans mon taf. C’est là que je me suis aperçu qu’un risque pris il y a un an et identifié, n’a pas été suivi d’effet en commande, faute de budget. Ça ne vous rappelle rien ? Mais oui, toujours la même logique qui conduit à la situation de notre système de santé. En réalité c’est tout notre système économique qui est gangrené. J’ai participé à des mises en place de ce que l’on appelait à l’époque le lean management, la non valeur ajoutée, etc… On parle de non gaspillage, d’optimisation et pour le coup, ça vient du Japon. Le problème, ce n’est pas d’où ça vient, c’est ce qu’on en a fait ou compris. On a vu surtout gaspillage=coût sans y voir la gestion du risque. En même temps, une pandémie, ça n’arrive pas tous les jours donc tu minores l’occurrence ou probabilité d’apparition dans ton analyse. C’est l’erreur majeure de l’analyse de risque que je vois illustrée : Ne pas mettre d’abord le niveau de gravité comme priorité. Ce n’est pas écrit dans les livres….argh. Hasard, je l’ai intégré il y a deux mois à mon travail parce qu’en discutant avec des collègues, en regardant des exemples, nous avons vu des manques. L’estimation du risque ne permet pourtant pas de tout sauver, j’en reparlerai dans un prochain billet. ( ça sera mercredi…)
Après cette introduction très technique, je vais en venir à la vie de tous les jours. Nous sommes en période de pseudo-pénurie. Dans les magasins, il y a toujours des rayons vides. A une époque, en vrai temps de guerre, on avait mis en place des tickets de rationnement. Et on a vu émerger le marché noir en contre partie. Aujourd’hui, c’est à celui qui pourra prendre le plus et/ou gérer ensuite son stock. On a les cigales et les fourmis évidemment. Devinez qui je suis des deux ? Je me retrouve donc à gérer l’approvisionnement et le stock au feeling en estimant ce que peuvent m’apporter les différentes sources disponibles, compte tenu des délais d’acheminement sur les denrées prioritaires, et surtout en prenant en compte que mes congénères vont se ruer régulièrement sur quelques produits. Une gestion quasi de magasin plutôt que du flux tendu comme c’est plus courant. Encore faut-il avoir plusieurs sources…Là c’est mon expérience achat-logistique qui doit parler en “sourcing”. Imaginez quand il y a une seule source pour une personne sans voiture ? On fait comment ? Imaginez la voiture en panne pour une personne qui devait aller au supermarché ? On appelle qui ? Le maire, dieu, le président ? Dites vous que ce cas là peut arriver dans des grandes villes comme une que je connais bien de 100 000 habitants. Un quartier vidé de ses commerces de bouche, un marché fermé, une personne âgée sans voiture. Ouf, il y a encore un peu de solidarité mais pas partout. Enfin pas tant que ça, puisque c’est la voisine de 80 ans de ma mère de plus de 70 ans qui s’occupe de ça comme elle peut. J’ai de quoi la dépanner en cas d’urgence mais je n’ai pas bien vu la case dans l’attestation du gouvernement. Raison de santé? Soutien de famille ? On le prouve comment à la maréchaussée ?
whatsapp…c’est d’un triste quand même
En parlant de solidarité,mes voisins, vous savez les banquiers mais pas que …Ils ont voulu se réunir pour partager des trucs et ils m’ont invité à aller sur … Whatsapp. Ouh la !…le truc de Facebook (qui est aussi chiffré de bout en bout) que je n’ai jamais voulu utiliser, parce que ça t’espionne puissance 10. Surtout que tu as des produits déjà installés souvent et concurrents. Au début j’ai refusé de les rejoindre mais après, je n’ai pas voulu mourir idiot et voir comment est foutu ce truc par rapport à Wechat par exemple (indispensable pour parler à la Chine), ou par rapport à Hangout (google), Skype (microsoft) ou même Signal. J’ai du mal à comprendre l’engouement pour ce produit qui n’apporte rien sinon son lien avec Facebook. Ok, c’est relativement simple mais je trouve Wechat plus évolué et plus fun. Signal est évidemment plus sécurisé et respectueux des données. Skype a été pourri par Microsoft alors qu’il avait des longueurs d’avance. Mais Whatsapp a bien plus de mes contacts que les autres (une bonne dizaine contre un ou deux pour les concurrents). Donc le panurgisme fonctionne. Pour le partage d’éléments dans des groupes, je verrai plus Facebook finalement pour son accessibilité sur tous supports (whatsapp ne fonctionne que si tu as un smartphone, même en mode desktop). J’avais même pensé à un bon vieux forum, parce que discord ou slack je ne sens pas que ça soit leur truc à ces croulants de mon âge. Bref, fourguer du libre et du respectueux de la vie privé, c’est compliqué. Finalement, j’ai laissé tomber,ou bien c’est eux… Ils doivent me trouver chiant avec le libre, la protection animale, ha ha. C’était si compliqué d’envoyer un SMS/MMS pour dire qu’on a besoin de quelque chose ? Les réunions pour ne rien dire et rien faire doivent leur manquer. J’ai demandé à voir mes données chez Whatsapp,…Il n’y avait rien, forcément, à part mes contacts sur l’application.
Chaumière en Normandie de Berthe Morisot, 1865
Il faut avoir la foi encore dans le libre et Denis, notre formateur-maire-geek parle justement de combler la fracture numérique. S’il y a bien quelque chose de flagrant dans cette crise, c’est cela. Ca part dans tous les sens, et pas seulement pour les messageries et visioconférences. J’avais gardé un vieux Core2duo pour dépanner mais il faut avouer maintenant qu’il ne supporterait pas un navigateur moderne, même sur un OS très allégé, genre Debian 7/8 cuisinée à la sauce XFCE (NDR : si tu trouves que c’est de l’hébreu pour toi, c’est juste un windows en plus léger, plus respectueux,…tu peux sauter le paragraphe) . Je sais ce que vous allez dire, c’est une vieille version, gna gna gna, pourquoi pas du arch, gna gna gna…A la limite, je m’en fous tant que ça marche. Mais j’ai toujours dans un coin de ma tête de pouvoir permettre à ceux qui n’y connaissent rien ou on peur du Grandmechantnordi de pouvoir rattraper le train du progrès. On leur a vendu le smartphone pour ça, sauf que le train a oublié de passer chez les concepteurs d’outils en ligne aussi. Et en plus on ne leur a pas donné tout le mode d’emploi du bazar (qu’ils n’auraient pas lu). Donc deux solutions : Où on conçoit tout pour être valable sur PC et Mobile, où on dote les gens d’un PC et on les forme correctement. La deuxième solution ressemble diablement à l’idée initiale de l’ OLPC qui a donné naissance aux éphémères netbook (dont le mien qui marche encore après 10 ans) et qui a donné les plus rémunérateurs Chromebook ensuite mais laissé beaucoup de machines dans le placard, et d’utilisateurs toujours néophytes. La première a tout simplement été bâclée avec souvent du mobile friendly qui pourrit la version desktop ou l’inverse.
Ceci n’est pas un jouet, c’est une …. merde
Pourtant, comme le disais il y a peu Gilles, l’écran est devenu le refuge facile de nos propres manques. Passée cette fracture numérique, il y a quand même de la question à se poser sur cette dépendance exagérée. Je ne vais quand même pas dire que les profs devraient élever des pigeons voyageurs mais revenir à une utilisation plus stricte de nos outils (dit celui qui passe son temps à écrire des articles de Blog -p ) éviterait l’abrutissement. Surtout qu’en ce moment les réseaux sociaux tournent à fond, montant en épingle la moindre annonce, réceptacle sans doute déphasé de notre colère vis à vis de l‘incurie des dirigeants. Lire écrire il y a de quoi faire avec les ressources mises à disposition. Rien que tous les classiques libres de droit suffisent à un confinement de plusieurs années. Mais inutile de blâmer des enfants qui ne voudraient pas lire quand souvent l’exemple ne vient même pas des parents. Parce que je me souviens bien que, petit, j’allais souvent à la bibliothèque avec mes parents mais la masse de livres était bien plus importante pour moi que pour eux. Quelques polars au mieux pour le grand père. Aujourd’hui on rentre, on regarde son smartphone pour un tas d’excuses, parfois même son PC de boulot, on passe sur Netflix, sur Youtube ou la télévision. Monde d’écran qui est anxiogène en plus. Même mes contacts et sources sur le sujet géopolitique ne parlent que de … Covid-19. Donc lire oui, mais lire pour s’évader.
Et puis il y a, comme dans toute bonne stratégie du choc, ces attaques aux libertés sous prétexte de surveillance du Covd-19. Comme le rappelle Cyrille, ça commence déjà au niveau scolaire avec du bon et du mauvais. Mais maintenant on a déjà des statistiques gouvernementales utilisant les données des opérateurs téléphoniques, on veut pister les gens par le smartphone… Big Brother rode et comme je parlais lecture, je vous conseille les lectures élémentaires, le 1984 de Orwell pour commencer. Il y a souvent un choc sociétal pour justifier le pire. Souvenez vous de ce qu’a engendré la crise de 29…Nous en avons un équivalent car aujourd’hui ce n’est que le début. Les USA vont morfler, nos voisins aussi, puis les pays du sud, puis il y aura l’impact économique. Fin du monde ? Pas vraiment. Mais début d’autre chose. Rendez-vous dans 2 semaines pour voir qui avait raison.
En attendant, [attention, RE paragraphe technique ] je m’occupe aussi personnellement en ayant créé un compte github et en testant leur truc pour héberger un site. Ca m’a remis dans le HTML, le CSS, dans le markdown et à tester des outils liés à ces Github pages et même à programmer de petites boucles en liquid. Jekyll étant basé sur Ruby, c’est une galère à installer, surtout sous windows avec des bugs conséquents. Donc débutant s’abstenir, je ne vois pas l’intérêt d’en parler ici. J’ai même testé Publii qui est en beta. C’est un outil offline pour créer son site statique localement et le répliquer après. Si ça marche (ce qui n’est pas le cas partout vu que c’est encore en beta), c’est pratique mais pas pour un blog. Je me suis même amusé encore avec du PluXML en local avec EasyPHP. Finalement, j’ai tapé directement dans le code pour l’instant en faisant un fork d’un template. Pour l’instant je recopie à la main en markdown (après une étape de conversion auto) les articles qui me paraissent pouvoir durer. J’ai même mis des commentaires en disqus, un moteur de recherche. Oh, ça m’occupera pour un moment. Mon idée de base venait de ma lassitude de faire un backup sur une page free qui n’est pas très adaptée. Backup que je garde en gelant la mise à jour du wordpress. Ce qui compte, surtout, ce sont les articles, pas ce qui les entourent. Tout ça m’a fait surtout m’apercevoir qu’il y a pléthore de moteurs de sites statiques dans tous les sens, avec du markdown dedans (amis élèves, ecrivez directement en markdown à vos profs, qu’on rigole) mais surtout des mises en place alambiquées pour être sur qu’un débutant ne s’en sorte pas. Qu’on ne me parle pas d’Hugo, Pelican, et compagnie, c’est de la branlette intellectuelle mal foutue et inadaptée au monde actuel. Et quand ça marche, ça coince parfois à la mise à jour. Du boulot, il y en a donc aussi dans ce domaine pour enfin trouver un wordpress statique (et toujours libre) pour un monde meilleur…(et un web plus rapide)
Bien que vegan, je crois modérément à l’utopie d’un monde meilleur demain où l’on va se rappeler de toutes nos conneries passées pour ne plus les refaire. Tenez un truc simple jamais abordé durant cette crise, “comme par hasard”, demander un effort au plus riche à travers l’impôt…Non, on a vu un gouvernement faire un appel au don, défiscalisé à 66% dans les limites habituelles j’imagine ? Bernard Arnault a peut-être fait un petit don de masques mais a surtout fait bosser dans ses usines pour éviter d’autres mesures coûteuses. Mon employeur aura mis 2 semaines pour passer au chomage partiel, mesure bâtarde qui te fait travailler certains jours, pas d’autres parce qu’il faut maintenir le développement mais pas mettre en danger. On dirait du Macron ! Ce qui laisse penser qu’une fois la crise passée, ça sera “business as usual”. C’est fou ce que l’on réfléchit quand on est enfermé, non ? Un peu trop en boucle. Sur mes 5 jours de télétravail, j’ai dévié un peu trop une journée, lassé de me taper des documents mal foutus à refaire complètement (déléguer les mises à jour, qu’ils disaient…hum) ou à revérifier des feuilles de calcul que j’ai du concevoir dans un état second. Et puis il y a des trucs qui te rappellent à une triste réalité, par exemple la belle mère sourde et qui ne sortait déjà plus qui n’a pas vraiment idée de la gravité de ce qui se passe, insulte son aide-ménagère qui ne rapporte pas ce qu’elle veut, nous engueule tous les jours parce qu’on ne peut pas venir. Au moins, elle va bien pour le reste…Elle nous enterrera tous !?
Je voulais terminer sur un petit explicatif de ce qui nous attend selon le seul graphique que je trouve pertinent sur cette maladie. Il vient du New York Times (on le retrouve chez son cousin le Financial Times aussi et sur le twitter de son créateur (ou lien RSS) ) et est mis à jour régulièrement. Sachant que chaque pays a son mode de détection par test , on ne peut absolument pas comparer le nombre de cas par pays, sauf lorsque l’on aura atteint le plafond. Le seul chiffre comparable est la progression du nombre de victime en considérant que la mortalité est à peu près égale pour l’instant. En effet, aucun pays ne peut se targuer d’un traitement miracle pouvant sauver tout le monde. A peine a-t-on des indices sur telle ou telle molécule à tel ou tel moment de la maladie. Le graphique, c’est celui là :
ça date de quelques jours
Il utilise une échelle logarithmique qui aide à bien voir la progression “linéaire” (le cerveau humain compare mal les exponentielles) de la maladie (amis profs de math, prenez cet exemple pour expliquer que ça sert les log). Le point de départ est à 10 ou 25 décès. Ils ont rajouté des droites pour montrer que ça double tous les jours (à gauche), tous les 2, 3, 7 ou 30 jours. On voit ici que l’Iran arrive enfin au terme , comme la Chine mais que la Corée et le Japon ne sont peut-être pas sortis totalement d’affaire. Les USA, après avoir décalé la progression en fermant les frontières, a quand même fini par subir une progression typique des pays occidentaux et notamment européens. Cette courbe donne à la fois l’idée du stade où chaque pays se trouve et du délai qu’il faut environ pour s’en “sortir”. Certaines mesures étalent la courbe en durée, d’autres la décalent. Ceux qui parlaient de l’Allemagne en modèle ne sont pas forcément les plus crédibles, même s’il y a une meilleure tendance ces derniers jours pour suivre la courbe chinoise (supposée… parce que comme nous avec les Etablissements pour personnes âgées, chacun triche un peu sur les chiffres). La Suède sera un cas à étudier…à moins que. Il faut se hâter d’attendre dans les analyses des chiffres. Mais cette crise prouve que les maths, ça sert et qu’on entend beaucoup de conneries sur les chiffres qui augmentent, alors qu’un virus (même informatique)a par définition une progression exponentielle. Bon, je vais être obligé de trouver une note positive pour terminer.
Je trouve que ce moment a été et est encore l’occasion de faire des choses que nous n’avions pas voulu faire. Par exemple Cyrille a monté un site, fait des vidéos à l’arrache et mis ça sur Youtube. J’en connais qui ont fait connaître leurs livres ou simplement instruit ou distrait des gens en lisant. D’autres se sont lancé dans la musique, parfois juste pour rigoler. On trouve de bonnes idées, des bricolages. Bref, une fois de plus, les contraintes nous ont fait être créatifs. Alors, est-ce qu’il faudra vraiment à chaque fois une maladie pour s’y mettre ? En attendant n’oubliez pas : Restez chez vous, restez vous même !