Souvenir de Gamer - Iron Lord (1989)
Ce jeu d’aventure reste encore dans ma mémoire 30 ans après. Il faut dire que sur mon Amstrad CPC, ça avait de la gueule…
Imaginez que l’on vous demande de devenir un chevalier, de lever une armée pour défendre un chateau. Mais tout n’est pas si simple et comme vous êtes sans le sou, il va falloir passer un certain nombre d’épreuves avant. Ce jeu d’Ubi Soft créé par Laurent Soen (avec la musique de Grégory Clément) avait la particularité d’utiliser le mode 4 couleurs de l’Amstrad pour avoir un graphisme plus fin (320 x 200 pixels !!!). Les nuances vont changer durant le jeu, entre le orangé du début et le vert un peu plus tard. La musique est réussie et immersive (pour l’époque) et c’est cette ambiance qui fait que l’on accroche à ces aventure dès le début.
Pourtant la suite n’est en fait qu’une série de mini-jeux. Il y a le jeu de dés qui permet d’avoir un peu d’argent, déjà. Et puis vient le tournoi de tir à l’arc, le bras de fer, le duel à l’épée… Des mini jeux pas toujours très intéressant puisque le bras de fer est un truc à flinguer son joystick en l’agitant frénétiquement. Le tir à l’arc était très dur et je suis resté bloqué longtemps sur cette épreuve. Les dés … Bon, c’est la chance et c’est très chiant. Je n’ai en fait jamais réussi à réunir une armée pour passer à la scène de bataille, une sorte de wargame simplifié où les unités sont des blasons. Tout ça à cause de ce foutu duel à l’épée où je n’étais pas assez performant sur “l’agitage de baton de joie”… hum. Un jeu de mec, diront certain(e)s ?
Mais pourtant, pour l’originalité à l’époque, le graphisme très réussi (ah, le crane de l’intro…) et la musique, je n’ai pas pu oublier les heures passées sur ce jeu. Evidemment, il avait mis un peu de temps à arriver jusqu’à moi, pas en 1989 mais en 1990 avec le petit “réseau social” du collège-lycée, si vous voyez ce que je veux dire. Aujourd’hui, je peux enfin goûter la suite par la grâce des longplay, comme celui ci-dessous.
Le jeu est aussi sorti sur l’Atari ST et l’Amiga, avec beaucoup plus de couleurs, évidemment ainsi que sur les machines 8 bits de l’époque.