BD - Le jour le plus long du futur de Lucas Varela (2015)

Ce qui m’avait attiré dans cette BD, c’était d’abord la couverture et son petit format. Quand je dis couverture, je parle aussi du sytle, à la fois vintage et moderne.

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L’histoire est pourtant complexe, même si elle part d’un évènement simple. Nous sommes dans un futur relativement proche sur une planète qui ressemble à la terre. Un extra-terrestre/étranger débarque avec une bien curieuse “valise”. La vie de deux individus de cette planète va être bouleversée : Un robot et un simple employé de bureau.

La caractéristique principale de cette oeuvre du dessinateur argentin Lucas Varela, est d’être muette. Il n’y a, en effet, aucun dialogue. Et pourtant, on parvient à comprendre les échanges entre les personnages par leurs attitudes. Mais c’est quand même une oeuvre difficile à assimiler. Il m’a fallu arriver au chapitre 3 pour vraiment comprendre l’histoire. Il est nécessaire de revenir sur la lecture pour vraiment rentrer dans cet univers. Il n’est pas sans me rappeler ce que faisait Osamu Tezuka avec Astro Boy, par exemple. Graphiquement, c’est de la ligne claire très appuyée, des villes assez géométriques, des couleurs limitées et acidulées. J’aime.

Pour l’histoire en elle même, on est assez proche d’un 1984, d’un Brazil et d’autres BD futuristes indépendantes américaines un peu trashs et barées. Le monde est séparé entre deux multinationales qui régentent tout. Bien vite, on comprend que le petit grain de sable descendu du ciel va gripper l’équilibre de ce monde. Mais je ne vous en dirait pas plus. C’est une œuvre réservée à un public averti, fan d’expériences et de BD très graphiques. Lucas Varela est un illustrateur réputé et participant à de nombreux périodiques dans le monde.

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Ecrit le : 03/07/2018
Categorie : bd
Tags : 2010s,anticipation,bd,esclavage,futur,muet,sciencefiction

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