Informatique, des années 80 à nos jours - 2005 à 2010
Dans le dernier article, nous en étions restés à mon dernier PC fixe, l’arrivée des PDA et des téléphones intelligents.
Lorsque j’ai investi dans un point d’accès Wifi chez moi (un Netgear qui était branché sur le PC fixe qui partageait sa connexion Ethernet), j’ai alors vite pris goût à l’utilisation du portable. Il me suivait dans toutes les pièces et permettait de tout faire… à l’exception des jeux vidéo (n’oubliez pas, c’était un iBook G3). Pour cela on se donnait rendez-vous sur Aol Instant Messenger/ MSN Messenger pour se filer l’adresse IP (qui changeait tout le temps) du gars qui allait partager sa partie en ligne. Il n’y avait pas encore beaucoup de serveurs dédiés par les distributeurs des jeux mais on commençait à voir se monter des plateformes d’accès, les ancêtres du STEAM d’aujourd’hui, comme GOA. Mais ce qui m’a très vite lassé dans les jeux PC, ce sont les tricheries. Quand dans une partie tu vois un joueur débarquer mystérieusement de nulle part sans pouvoir le toucher, ou passer à travers les murs ou le sol, tu te poses des questions. Cela n’a fait qu’accélerer mon passage à la console, XBOX d’abord pour le en ligne puis la génération suivante. A ce moment-là, le PC fixe s’est retrouvé trop gros par rapport à son utilisation, trop bruyant, trop gourmand. Son seul intérêt restait le recodage vidéo (et il fallait être patient pour coder son DVD…), la retouche photo sur un grand écran (ouahou un 17 pouces!), la conception de sites web…Après quelques essais sur LiveJournal, je vais avoir envie de tenir un blog. Je ferai même une tentative de “blog familial”, une sorte d’ancêtre de Facebook, en quelque sorte. Les Skyblogs sont ensuite arrivés avec sa horde de kikoulol qui correspondait à la démocratisation de l’internet. Je sentais déjà qu’une page était tournée…mais ça c’est une page que j’ai déjà abordée.
Comme je m’intéressais aux PDA des collègues et que mon activité m’a amené à avoir d’autres besoins, j’ai craqué un jour pour un Dell AXIM. Il s’agissait de la deuxième génération du constructeur américain, qui concurrençait alors PalmPilot mais aussi HP et Compaq. Mon X51 disposait d’un énorme processeur de … 520MHz avec tout de même 64Mo de RAM pour tirer parti de l’écran 3,5” à l’aide de Windows Mobile 5. Ce n’était pas si instable mais évidemment, il fallait du Wifi pour surfer sur le net. On disposait alors de versions allégées des produits du pack Office. Mine de rien, il a fallu attendre longtemps pour savoir faire des feuilles excel correctement sur un Smartphone/tablette. Mais pas de GPS, pas de logithèque fournie, pas de Store. Les GPS de l’époque avaient le même hardware donc il était assez facile de mettre les logiciels si on avait une sonde branchée dessus. Lorsque ces fonctions arriveront déjà intégrée, les Smartphones étaient déjà là et cela sonnait comme la mort de ces assistants. Tout ce qu’il manquait alors, c’était le réseau 3G… Parce que ce n’est pas avec le réseau iMode fourgué par NTT-DOCOMO à Bouygues Telecom que l’on pouvait rêver, ni même par les sites en WAP... Mais bon, on pouvait quand même envisager de recevoir ses mails sur son téléphone, et même en Push.
L’iBook sera remplacé par un PC Portable Dell de la gamme grand public … Dont l’écran sera changé sous garantie dans les 6 premiers mois et dont la durée de vie sera de 4 ans à cause de ce foutu connecteur d’alimentation puis de la nappe reliant carte graphique et écran. Il sera alors remplacé par celui sur lequel j’écris cet article, mon fidèle petit Toshiba. La décroissance avait de l’avenir à l’époque car après l’ère du portable, il y a eu la folie du Netbook. Tout a commencé par l’idée géniale de créer un portable pour les pays émergents l’OLPC XO… Asus a alors sorti un truc incroyable : Un ordinateur de 7 pouces emmené par un OS GNU/Linux, l‘EEEPC. Tout le monde bavait dessus et se disait que c’était mieux que les téléphones intelligents de l’époque. Sauf qu’on a vite vu que l’écran était trop petit, le système mal fini et le processeur pas assez puissant… surtout quand on lui a collé un Windows XP dans les pattes. Bref, ça n’a décollé qu’avec un windows XP, un écran 10 pouces et un processeur Intel approprié, l’ATOM. Ca consommait peu, ce n’était pas cher (moins de 300 Euros de l’époque) et donc les étudiants pouvaient avoir un PC portable qui arrivait encore à faire de la bureautique et aller sur le net. Quand j’ai choisi cela c’est justement parce que j’avais déjà rationalisé mon utilisation de l’informatique : Le PC fixe pour les travaux lourds, la console pour le jeu, et une petite machine nomade et peu gourmande pour le reste. Je n’ai pas vraiment changé depuis, sauf que le smartphone a pris la place de cette petite machine qui a pris la place du PC fixe… Ou presque.
L’ancètre des Netbook vous salue bien
Mais ce qui a vraiment changé, c’est l’utilisation du Net, pas le hardware dont la structure globale reste très conservatrice. On a fait évoluer les vitesses de bus mémoire, les processeurs, on est passé aux SSD après les clés USB et les SD Card mais globalement, c’est un peu la même chose. Alors que dire d’après 2010 ? Pas grand-chose pour l’instant car ce qui était en place à l’époque, l’est encore aujourd’hui. C’est plus l’utilisation de nos outils qui a évolué avec une consommation du réseau et de l’information qui a migré. Aujourd’hui, on ne recode plus beaucoup de vidéo, on ne numérise plus de musique, on va chercher tout cela tout cuit sur le net. C’est sans doute pour cela que le hardware que j’avais en 2010 reste encore d’actualité, surtout avec un soft optimisé pour. Je peux déjà vous dire que mes prochains PC seront de l’occasion. Et quand je pense qu’en 2010, je débutais dans le smartphone avec le Sony Ericsson X10 mini et son écran de 2,55” avec un ARM qui tournait péniblement à 600MHz… Je ne sais pas si je fais beaucoup plus aujourd’hui avec mon Xiaomi que ce que je faisais il y a 8 ans mais j’ai au moins gagné en confort. Et parfois, j’ai même envie de réparer son connecteur USB, changer sa batterie, juste pour le revoir tourner sur Android 1.6! Nostalgie, quand tu nous tiens. Rendez-vous dans 2 ans pour la suite?