Souvenir de Gamer - Gradius / Nemesis (1985 à nos jours)
Vous allez croire que je fais une fixation sur les Shoot them Up à défilement latéral. Car Gradius (parfois appelé Nemesis) est pour moi l’autre chef d’oeuvre du genre, dans une époque très prolifique : Les années 80.
Nous sommes en 1985 lorsque Konami sort ce jeu sur borne d’arcade. Son apport au genre consiste en l’apport de ce qu’on appelle le “Power Up”, des options de customisation de son vaisseau en temps réel. Au fur et à mesure, on récupère des sortes de pièces qui vont faire progresser une jauge en bas de l’écran pour que le vaisseau aille plus vite à se déplacer, tire plus vite et plus fort, d’avoir un bouclier, etc… Avec les trois boutons de la borne, on a donc le droit de tirer sur les vaisseaux enemis, sur les engins au sol, mais aussi de valider les options. Cette’ innovation va inspirer des tonnes de jeux, et Konami en déclinera d’autres séries, dont certains auront le droit à des billets ici même.
Si j’ai croisé brièvement le jeu en arcade, j’ai surtout commencé à y jouer sur Amstrad CPC en 1986, mais essentiellement en émulation MAME sur PC, et dans d’autres portages ultérieurs. Par exemple, il y a eu l’excellente version Advance, pour la console Nintendo Game Boy Advance. Sur celle-ci, la console n’ayant que 2 boutons, les deux tirs étaient liés au même bouton. J’ai aussi apprécié le portage sur PSP, nommé Gradius Collection. En effet, le jeu a eu des suites. La dernière que j’ai pu jouer est la version V, disponible sur la PS2 mais aussi sur le PSN en téléchargement. Je n’ai pas pu jouer à la version III de la SuperNes. Et pas plus sur la version Gaiden de la PS1, qui n’aura pas droit à une adaptation européenne. En effet, la mode des shoot à défilement vertical était passée dans les années 90. Il fallait être un hard core gamer pour s’intéresser encore à ces jeux. C’est aussi pour cela que le studio Treasure (Ikaruga) se chargera de la version V. Elle fera honneur à ce jeu avec de magnifiques effets et décors.
Et justement, quand on rejoue aujourd’hui à la version de 1985, on est frappé par le fait que les sons étaient assez pauvres, et le décor de fond inexistant. Cela devra attendre quelques années…D’ailleurs la version GBA dispose d’un fond et d’une musique façon 16 bits. Une musique qui ne m’a jamais captivé plus que ça, d’ailleurs. Je n’en dirai pas autant des passages avec les sortes de gros cercles tournant où le vaisseau passait au millimètre. Chaque joueur a un peu ses passages clés. De quoi montrer que le niveau de difficulté montait assez vite, chose à laquelle nous ne sommes plus très habitués.
Pour ce qui est de l’émulation sur smartphone, j’avoue avoir du mal à jouer sans une vraie manette à ce type de jeux qui a besoin d’une précision infaillible. Mais le jeu ne souffre d’aucun ralentissement sur l’émulateur My Boy, par exemple. Une bonne manière de le (re)découvrir, surtout avec une manette bluetooth. Sinon, le PSN ou la vieille console qui prend la poussière, peut-être?
Gradius de Konami, sur Arcade, Amstrad CPC, Commodore 64, MSX, PC-88, X68000, ZX Spectrum, Windows, NES, Game Boy, Nintendo DS, PC Engine, PlayStation, PlayStation Portable, PlayStation 4, Sega Saturn